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Toyota proche d’une 3e victoire consécutive

Toyota s’approchait d’une 3e victoire consécutive aux 24 heures du Mans à moins de trois heures de l’arrivée dimanche mais a dû faire face à une opposition inattendue des voitures de l’écurie suisse Rebellion qui se maintenaient aux 2e et 3e place.

C’est la Toyota N.8 qui était en tête avec cinq tours d’avance sur les deux Rebellion vers midi alors que l’arrivée sera jugée à 14h30 (12h30 GMT).

C’est celle-là même qui a déjà gagné ces deux dernières années avec le Suisse Sébastien Buemi et le Japonais Kazuki Nakajima. Ils étaient épaulés en 2018 et 2019 par le double champion de Formule 1 Fernando Alonso qui a décidé de faire l’impasse sur l’épreuve mancelle cette année pour préparer son retour en Formule 1 l’an prochain avec Renault. Il est remplacé par le Néo-Zélandais Brendon Hartley, déjà vainqueur au Mans en 2017 avec Porsche.

L’autre voiture japonaise, la N.7 de Mike Conway, Kamui Kobayashi et Jose Maria Lopez aura encore une fois été malchanceuse.

Partie en pole position samedi, elle a mené jusqu’à la mi-course avant de passer une demi-heure aux stands pour changer de turbo, tombant du coup à la 4e place.

La mine déconfite de Kamui Kobayashi en sortant de sa voiture après l’avoir ramenée au stand en disait long sur la déception du pilote japonais. Trois fois 2e en 2019, 2018 et 2017, « Koba », un ex-pilote de Formule 1, entendait bien prendre sa revanche cette année et monter sur la plus haute marche du podium.

– Gradins déserts –

Le constructeur japonais partait grandissime favori pour une 3e victoire consécutive au Mans. Mais sa supériorité, sur le papier, a été remise en question par la balance de performance (BoP) qui a réduit leur avantage par rapport aux Rebellion, une écurie privée qui participe pour la dernière fois aux 24 Heures.

Toyota peut aussi se souvenir du précédent de 2016 qui avait vu sa voiture alors en tête s’arrêter devant les stands dans le dernier tour de la course, victime d’un ennui mécanique, et laisser du coup la victoire à Porsche qui n’en demandait pas tant.

Dans les autres catégories, l’Oreca N.22 de l’écurie United Autosports pilotée par Filipe Albuquerque, Paul Di Resta et Philip Hanson menait la danse à toutefois 15 tours de la voiture de tête. Cette écurie appartient à l’Américain Zak Brown, par ailleurs propriétaire de l’écurie de F1 McLaren.

Elle précèdait d’un tour une autre Oreca, la N.38 de Anthony Davidson, Antonio Felix da Costa et Roberto Gonzalez.

L’Aurus russe pilotée par le Français Jean-Eric Vergne, le Russe Roman Rusinov et le Danois Mikkel Jensen, qui avait mené la catégorie jusqu’au milieu de la nuit, a connu des problèmes électriques et ne pointait qu’à la 7e place du classement général et la 3e de la catégorie LMP2.

La course se déroule devant des gradins entièrement vides pour cause de coronavirus. La pluie, pourtant annoncée, ne s’est pas matérialisé, retirant un élément supplémentaire d’incertitude.

En Grand Tourisme, les Aston Martin et les Ferrari menaient la danse, les Porsche ayant elles marqué le pas après divers accidents de course.

Au total, à midi, 11 voitures étaient encore classées sur 59 au départ. Aucun accident violent n’a toutefois eu lieu malgré les écarts de vitesse entre les voitures engagées dans les différentes catégories et qui ont toutefois provoqué quelques accrochages avec l’intervention de la voiture de sécurité.

L’épreuve d’endurance a exceptionnellement lieu cette année en septembre, au lieu de sa date traditionnelle de juin, après avoir été reportée pour cause de coronavirus. Autre exception, le départ a été donné samedi à 14h30 (12h30 GMT) pour tenir compte des journées plus courtes et l’arrivée aura donc lieu dimanche à la même heure.

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