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« Dommage que la saison soit terminée », estime Kenin

Battue dimanche à Roland-Garros pour sa seconde finale de Grand Chelem de l’année -et de sa carrière-, Sofia Kenin a souligné avoir malgré tout réalisé une très belle saison 2020 avec un premier titre majeur en Australie, et regrette de ne plus avoir de tournois à jouer sur sa lancée.

QUESTION: Vous perdez en finale, mais vous avez quand même gagné votre premier tournoi du Grand Chelem en Australie, alors que pensez-vous de votre saison 2020 ?

REPONSE: « Là, tout de suite, je suis un peu déçue. Mais elle (Iga Swiatek) a vraiment bien joué aujourd’hui (en finale) et en général ces derniers temps, elle a fait quelques très bon matchs. Et je ne veux pas me chercher des excuses, mais ma jambe n’allait pas au mieux. En ce qui concerne l’année, il y a évidemment eu beaucoup de positif. Mon agent m’a dit que j’avais 15 victoires pour deux défaites (en 3 Majeurs), je trouve ça pas mal. J’ai vraiment joué un bon tennis en Grands Chelems. Je trouve que je joue un très bon tennis. Alors c’est dommage que la saison soit terminée (tous les tournois WTA de fin d’année ont été annulés à l’exception d’Ostrava mais Kenin n’y participera pas, ndlr). J’aurais bien aimé qu’il y ait plus de tournois. Je vais utiliser ce temps pour faire reposer ma jambe, puis commencer ma pré-saison. »

Q: Aviez-vous des craintes concernant votre jambe en débutant la finale ?

R: « Ca fait plusieurs matchs que ça dure. J’ai dû coller des patchs. J’ai fait tout ce que je pouvais. Aujourd’hui, après le premier set, c’est devenu si raide que je ne pouvais plus bouger. J’ai fait appel au médecin, mais ça a continué d’empirer. C’est vraiment dommage que ce soit arrivé pendant ce match. Les deux premiers tours, tout allait bien. Et au 3e ou au 4e tour j’ai dû poser des patchs. Je sais ce que c’est, ça m’est déjà arrivé. Ce n’est pas un gros problème. Je pouvais m’attendre à ce que ça fasse un peu mal compte tenu des circonstances: j’ai joué beaucoup de matchs, beaucoup en trois sets. En plus, le jeu sur terre est très physique, il faut bouger et glisser beaucoup. Donc je sais pourquoi j’ai mal et je ne m’en inquiète pas trop. »

Q: Beaucoup de jeunes joueuses arrivent au plus haut niveau, vous sentez-vous menacée ?

R: « Ca nous fait plus d’adversaires, à nous les joueuses les mieux classées. Alors parfois on n’aime pas ça. On ne veut pas se faire doubler par les jeunes. Mais en fait, je n’ai que 21 ans. Je suis moi-même une jeune. Je suis dans cette génération qui monte. »

Propos recueillis en conférence de presse

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