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quatre mises en examen pour « viol, proxénétisme et traite d’être humain »

Quatre personnes ont été mises en examen samedi à Paris pour « viol, proxénétisme aggravé et traite d’être humain aggravée » et deux d’entre elles ont été incarcérées, dont un producteur réputé dans l’industrie pornographique, a-t-on appris lundi de source judiciaire.

L’acteur, réalisateur et producteur surnommé « Pascal OP » est aussi poursuivi pour « blanchiment de proxénétisme aggravé et blanchiment de fraude fiscale » ainsi que pour « travail dissimulé », a précisé une source proche du dossier.

Ce dernier est réputé pour sa plate-forme de vidéos pornographiques « French Bukkake ».

Selon cette même source, cinq victimes potentielles ont été identifiées pour les faits de « viol, proxénétisme aggravé et traite d’être humain aggravé ».

Les quatre suspects avaient été interpellés mardi et placés en garde à vue dans les locaux de la section de recherches de la gendarmerie de Paris, chargée de l’enquête, a précisé la source judiciaire.

Deux d’entre eux ont aussi été mis en examen pour « diffusion de l’enregistrement d’images relatives à la commission d’une atteinte volontaire à l’intégrité de la personne », selon la source judiciaire.

A l’issue des gardes à vue, deux individus, dont « Pascal OP », ont été placés en détention provisoire et les deux autres sous contrôle judiciaire.

Une cinquième personne, arrêtée mardi aussi, n’a pas été présentée au juge d’instruction, a-t-elle précisé.

Cette nouvelle affaire qui concerne l’industrie pornographique est distincte de l’enquête pour « viols » et « proxénétisme » qui vise depuis le 10 juillet la production des vidéos du site Jacquie et Michel, incarnation en France du milieu porno amateur.

Dans ce dossier, trois associations féministes – Osez le féminisme, les Effronté-es et le mouvement du Nid – avaient effectué un signalement à la justice en février après la diffusion d’une vidéo par le site Konbini.

Dans ce document intitulé « les coulisses sordides du porno amateur », deux femmes témoignaient de pratiques sexuelles imposées contre leur volonté au cours de tournages.

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