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place au jeu pour les Bleus

C’est la rentrée! Sept mois après son dernier match, le XV de France retrouve la pelouse du Stade de France, samedi face au pays de Galles, après une longue période marquée par la pandémie et les passes d’armes institutionnelles.

Un match sans véritable enjeu, dans un stade vide, après une préparation raccourcie et contrariée par les querelles intestines entre la Ligue et la Fédération… malgré tout ça, ne comptez pas sur les Bleus pour galvauder cette rencontre.

Car ce choc face au XV du Poireau lance une fenêtre automnale dense, avec une mini-Coupe du monde de sept semaines (24 octobre-6 décembre) et six matches: d’abord l’Irlande le 31 octobre pour boucler le Tournoi 2020, puis les Fidji, l’Ecosse et l’Italie, dans le cadre de la Coupe d’automne des nations (Autumn Nations Cup), avant un dernier match de classement dans cette nouvelle compétition à huit équipes.

Laurent Labit, l’entraîneur de l’attaque française, l’assurait d’ailleurs dans la semaine: « Pour nous, ce n’est pas un match de préparation. »

Même son de cloche du côté de Baptiste Serin, demi de mêlée. « On a un match à gagner contre l’Irlande pour finir en beauté le Tournoi et potentiellement le gagner. Ca dépendra aussi du résultat de l’Angleterre (en Italie, NDLR) mais on a envie de se mettre dans les meilleures dispositions sur le dernier match et ça passe par un très gros match ce week-end contre le pays de Galles ».

« En espérant une victoire, un match abouti pour se donner une semaine plus tranquille, dans la tête au moins, pour préparer l’Irlande », ajoute le Toulonnais.

Pour retrouver leur élan, coupé d’abord par une défaite en Ecosse (28-17) puis stoppé net par la pandémie et le confinement, les Bleus de Fabien Galthié ont misé sur des visages familiers: 21 des 23 joueurs présents sur la feuille de match samedi étaient déjà là lors de la victoire historique à Cardiff (27-23), la première depuis 2010, le 22 février dernier.

Mieux, c’est le même XV de départ que celui qui avait lancé l’ère Galthié par un succès probant devant l’Angleterre (24-17), le 2 février.

– Contexte inédit –

Une éternité plus tard, les automatismes seront-ils de retour? « Cela revient plutôt vite », assure le centre Gaël Fickou à l’AFP.

« Après, forcément, ce sera un peu moins huilé que quand on arrive à passer six semaines d’affilée ensemble. C’est normal et c’est évident mais le système est clair et évident. (…) Cela reste quand même une ossature qui a déjà joué pas mal de matches ensemble. On se connaît assez bien et ça peut nous servir ce weekend », estime également le Parisien.

Les Gallois, eux, ont changé plus de choses mais ils s’appuient toujours sur des individualités fortes, l’ouvreur Dan Biggar (31 ans, 84 sélections), l’arrière Leigh Halfpenny (31 ans, 93 sélections) ou l’ailier George North (28 ans, 98 sélections). Et surtout l’insubmersible capitaine Alun Wyn Jones.

L’éternel deuxième ligne (35 ans) égalera samedi le record mondial de sélections avec une 148e cape (y compris sept avec les Lions britanniques et irlandais), détenu par l’ancien capitaine des All Blacks Richie McCaw.

Des têtes connues, donc, mais surtout « une équipe redoutable qui a toujours eu une très grosse défense et une grosse conquête », explique encore Fickou.

« C’est une équipe qui n’est pas facile à jouer parce qu’elle est dure à déplacer. Les Gallois sont très rudes dans les contacts, ils sont très forts, ils sont toujours agressifs. Donc c’est toujours de très gros combats face à eux », affirme le capitaine de la défense française. Les Bleus sont prévenus.

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