Le 29 octobre 2003, quatre cadavres de nourrissons avaient été découverts cachés dans des sacs poubelles dans la forêt de Galfingue, dans le Haut-Rhin, par un agriculteur.
Pendant 14 ans cette affaire était restée non élucidée.
En 2017, les forces de l’ordre étaient intervenues lors d’une banale bagarre entre voisins suite à laquelle l’ADN de Sylvie Horning avait été prélevé et avait matché avec celle des nouveau-nés.
Les restes d’un cinquième nouveau-né avaient par la suite été retrouvés dans une glacière de la maison familiale située dans une banlieue de Mulhouse.
Elle a tué ces bébés entre 1995 à 2003. Elle a accouché 3 fois la nuit, une fois le matin, une fois l’après-midi, toujours dans la salle de bains, à l’insu de son compagnon qui a partagé sa vie pendant 34 ans et qui est décédé en 2018.
« C’est une femme mais c’est pas une mère, elle n’aurait jamais dû avoir d’enfant », a lancé sa fille de 29 ans, qui n’avait plus de relations avec elle depuis presque 5 ans quand elle a été interpellée, en 2017, mais vient la voir en prison, par fidélité à son père, qui lui avait demandé de la soutenir.
Sylvie Horning a été condamnée vendredi en appel à 14 ans de réclusion criminelle devant la Cour d’Assises du Bas-Rhin.
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