Mercredi, le grand imam d’Egypte al-Azhar a fermement rejeté l’utilisation du sentiment anti-musulman pour rassembler les votes lors des élections à la suite d’images affichées en France du prophète Mahomet.
Cheikh Ahmed al-Tayeb, qui siège à la tête du siège vieux de 1000 ans du savoir musulman sunnite, a également appelé la communauté internationale à criminaliser les actes «anti-musulmans».
Macron a déclaré mercredi qu’il n’empêcherait pas la publication de caricatures insultantes du prophète Mahomet sous le prétexte de la liberté d’expression, une déclaration qui a suscité l’indignation dans le monde arabe et musulman. La France a récemment lancé une vaste chasse aux sorcières contre la communauté musulmane à la suite des commentaires de Macron qualifiant l’islam de religion problématique qui doit être contenue. De nombreuses organisations non gouvernementales (ONG) et mosquées ont été fermées ces deux dernières semaines, tandis que les agressions contre les musulmans ont atteint un sommet.
Plus tôt ce mois-ci, Macron a décrit l’islam comme une religion «en crise» et a annoncé des plans pour des lois plus strictes pour lutter contre ce qu’il a appelé le «séparatisme» islamique en France.
Il a condamné le meurtre d’un professeur de français qui a montré des caricatures du prophète Mahomet en classe, mais a déclaré que la France « n’abandonnerait pas nos caricatures ».
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