Le chef d’un groupe français d’extrême droite dit qu’il a rejoint les rangs arméniens au Haut-Karabakh pour combattre les Azerbaïdjanais.
Le fasciste autoproclamé Marc de Cacqueray-Valmenier, chef de l’extrême droite Zouaves Paris (ZVP), a posté une photo de lui sur les réseaux sociaux en uniforme militaire avec une arme automatique.
Le ZVP est un groupe néo-nazi pro-violence.
Le quotidien français Libération a rapporté que De Cacqueray-Valmenier s’était également rendu en Ukraine l’année dernière et admirait le groupe ultranationaliste d’extrême droite Azov.
Sa participation indique que des groupes d’extrême droite européens ont également commencé à se battre aux côtés de l’Arménie, en plus des terroristes des YPG / PKK.
Albert Mikaelyan, un soldat qui a été fait prisonnier par les forces azerbaïdjanaises libérant les territoires du pays, a avoué le mois dernier que des terroristes du PKK combattaient dans les rangs des forces arméniennes au Haut-Karabakh, qui est reconnu comme faisant partie de l’Azerbaïdjan.
Au cours de sa campagne terroriste de plus de 30 ans contre la Turquie, le PKK – classé comme organisation terroriste par la Turquie, les États-Unis et l’Union européenne – a été responsable de la mort de près de 40 000 personnes, dont des femmes, des enfants et des nourrissons. Le YPG est la branche syrienne du PKK.
Les relations entre les ex-républiques soviétiques sont tendues depuis 1991 lorsque l’armée arménienne a occupé le Haut-Karabakh.
De nouveaux affrontements ont éclaté le 27 septembre et depuis lors, l’Arménie a attaqué à plusieurs reprises des civils et des forces azerbaïdjanaises, violant même trois cessez-le-feu humanitaires depuis le 10 octobre.
Alors que les puissances mondiales ont appelé à un cessez-le-feu durable, la Turquie a soutenu le droit de Bakou à la légitime défense et a exigé le retrait des forces d’occupation arméniennes. Plusieurs résolutions des Nations Unies appellent également au retrait des forces d’invasion.
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