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Villas-Boas ne va pas « punir » les joueurs de Marseille

L’entraîneur de l’Olympique de Marseille, André Villas-Boas, ne va « pas doubler les séances » d’entraînement pour « punir » ses joueurs après le désastre à Porto, en C1. Il attend sur le terrain un sursaut à Strasbourg, vendredi pour la 10e journée de Ligue 1.

Q Quels ressorts pouvez-vous activer pour relancer le groupe?

R: « On sait très bien qu’à Porto (3-0), on n’a pas été à la hauteur du club, moi le premier. On n’est pas au niveau pour cette compétition (la Ligue des champions, ndlr), les buts sont de notre faute. On a l’obligation de faire mieux, mais ce ne sera pas avec des paroles. Le jour où je ne suis pas au niveau des attentes de l’OM, je suis le premier à le reconnaître. S’il y a une chose que je fais bien, c’est que je suis le premier à mettre la pression sur moi-même, quand c’est honteux, je suis le premier à le dire, et c’est honteux. J’ai appris à connaître Marseille, ces critiques, c’est normal. »

Q: Est-ce que vos joueurs n’ont pas manqué d’envie, à Porto?

« Il ne faut pas faire de démagogie. Chaque fois je viens ici (en conférence de presse, ndlr) vous me présentez les préoccupations des supporters, parce que vous êtes +genuine+ (authentique, ndlr), et un peu supporters aussi. Mais le foot ne se passe pas comme ça. On a déjà fait la problématique du système, maintenant la problématique psychologique, après on va tomber sur la problématique physique… Mais c’est un peu tout en même temps. Je ne vais pas non plus doubler les séances, tu doubles pour punir, et on n’a pas besoin de ça. Avec l’enchaînement très rapide des matches, tu peux vite gagner deux fois et les visages changent. Et les questions changent… »

Q: Que pouvez-vous faire pour relancer Dimitri Payet, clairement en difficulté?

R: « Ce sont des choses du vestiaire, je ne vais pas les exposer ici. On a beaucoup parlé avec lui. Encore une fois je retourne la question vers moi. Si je ne suis pas capable de le remettre au niveau de l’an dernier, c’est moi qui ne suis pas au niveau pour l’entraîner, pas le contraire. Je suis capable de coups de gueules, tout le temps, je peux perdre la tête (sourire). Mais quand c’est le moment d’être père, tu es père, quand c’est le moment d’être mère, tu es mère. Là, j’ai juste besoin d’une conversation avec mes joueurs ».

Propos recueillis en conférence de presse

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