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sans briller, l’OM rebondit à Strasbourg

Trois jours après la débâcle à Porto (3-0) en Ligue des champions, Marseille a rebondi en s’imposant sans briller à Strasbourg (1-0), vendredi en ouverture de la 10e journée de L1.

Morgan Sanson a offert une précieuse victoire à l’OM en fin de match en marquant d’une jolie demi-volée sur le premier tir phocéen de la partie (72e).

Mais les Marseillais ont encore réalisé un match médiocre, notamment en première période, où leur prestation a vraiment été indigente.

Les changements réalisés par André Villas-Boas se sont toutefois avérés payants et ont permis à l’OM d’engranger trois points importants pour remonter provisoirement à la quatrième place avec 18 unités au compteur.

Le Racing, qui ne méritait pas de perdre, a essayé mais sans parvenir à se montrer très dangereux. Les Alsaciens restent avant-derniers avec seulement 6 points.

Soixante-douze heures après la troisième défaite de l’OM en trois rencontres européenne, « AVB » avait frappé un grand coup en laissant sur le banc le meneur de jeu Dimitri Payet et l’attaquant Dario Benedetto pour offrir sa première titularisation de la saison à Valère Germain.

En face, en l’absence de Ludovic Ajorque, suspendu, c’est Adrien Thomasson qui accompagnait Habib Diallo sur le front de l’attaque alsacienne.

La première période a été vraiment ennuyeuse entre des Marseillais inoffensifs et des Strasbourgeois trop imprécis.

Hormis une sortie de Steve Mandanda en dehors de sa surface pour dégager in extremis en touche devant Kenny Lala (28e), il ne s’est pas passé grand chose…

Au retour des vestiaires, Villas-Boas a lancé Sanson à la place de Pape Gueye pour essayer de réveiller son équipe, trop timorée en première période, et cela s’est rapidement vu. Le Racing aussi a mis plus d’intensité, ce qui a offert un début de seconde période plus animé.

– Coaching gagnant –

Ainsi, l’OM s’est procuré une première situation: servi dans la surface par Florian Thauvin, Germain a délivré un centre au second poteau que Lala a intercepté de la poitrine juste devant Michaël Cuisance qui s’apprêtait à reprendre (51e).

Les Strasbourgeois n’ont pas tardé à répondre avec une frappe d’Anthony Caci légèrement détournée par Yuto Nagatomo qui s’est écrasée sur la barre transversale alors que Mandanda n’avait pas esquissé le moindre geste (58e). Puis le portier phocéen a bien bloqué une frappe de Thomasson (60e).

C’est ensuite Diallo qui a réalisé un bel enchaînement contrôle de la poitrine, contrôle de la cuisse et reprise de volée, mais sa tentative n’a pas trouvé le cadre (69e).

Peu avant, Payet et Benedetto avaient fait leur entrée à la place de Thauvin et Cuisance pour amener de la fraîcheur dans le secteur offensif marseillais.

Le coaching de Villas-Boas a rapidement porté ses fruits puisque l’OM, une fois n’est pas coutume, a fait preuve d’efficacité en ouvrant le score sur sa première occasion franche: au sol après un contact avec Mohamed Simakan, Payet a centré au point de penalty pour Benedetto, qui a remis en retrait de la tête à Sanson, dont la demi-volée imparable a fait mouche (0-1, 72e).

Sans la manière, Marseille a assuré l’essentiel, mais devra montrer un meilleur visage pour rester dans les hauteurs du classement de Ligue 1.

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