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pour Diacre, une liste dans le tourbillon médiatique

L’annonce de la liste de novembre se télescope jeudi avec le tourbillon médiatique dans lequel Amandine Henry a entraîné Corinne Diacre, sélectionneuse des Bleues dont la première prise de parole sera très attendue après les critiques de sa capitaine.

Touchée par le Covid-19 le mois dernier, la technicienne de 46 ans a choisi de se tenir à l’écart de Paris pour la traditionnelle conférence de presse, qu’elle tiendra en visio jeudi à partir de 11h30, quatre jours avant le début du rassemblement à Clairefontaine.

Convoquera-t-elle la capitaine Henry parmi les 23 joueuses ou plus retenues pour le match qualificatif à l’Euro-2022 contre l’Autriche, le 27 novembre à Guingamp, et la réception du Kazakhstan le 1er décembre à Vannes ?

La star de l’Olympique lyonnais a apporté dimanche sur Canal+ un témoignage puissant du malaise régnant en équipe de France, un mois après sa non-sélection sur « critère sportif ».

A 31 ans, la milieu de terrain s’est faite l’écho des « retours pesants et négatifs » venus du vestiaire tricolore, prenant soin de ne pas limiter le sujet à un conflit entre Diacre et l’OL. « C’est le ressenti de la majorité de l’équipe. Certaines filles n’osent pas parler, il y a de la crainte » mais « si je ne parle pas, qui va parler ? », a-t-elle asséné.

Cette charge de la capitaine, inédite et lourde, place la sélectionneuse face à un choix cornélien: soit convoquer la Lyonnaise et s’exposer à une cohabitation houleuse, soit la snober une nouvelle fois et provoquer une salve de critiques, notamment de son propre camp.

– Henry est « incontestable » –

« Le rôle du sélectionneur, c’est de faire jouer la meilleure équipe », a réagi auprès de L’Equipe le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët. Or, a-t-il déclaré dimanche, Henry « a largement sa place en équipe de France, évidemment. Peut-être qu’elle était moins en forme il y a un mois. Mais sur sa valeur, elle est incontestable. »

Le patron du foot français, qui a installé Diacre en 2017 et l’a confirmé après l’échec du Mondial-2019 (élimination en quarts contre les Etats-Unis), a certes pris soin de rappeler que « chacun doit faire un effort ». Mais son incursion inhabituelle dans le champ sportif n’aura pas échappé à celle qui est sous contrat jusqu’à l’Euro-2022.

Au-delà du cas Henry, la sélectionneuse devrait puiser encore largement dans le réservoir lyonnais pour constituer sa liste, de Wendie Renard à Eugénie Le Sommer, en passant par Sakina Karchaoui, Amel Majri ou encore Delphine Cascarino.

Les championnes d’Europe en titre devraient retrouver à Clairefontaine les Parisiennes Grace Geyoro, Marie-Antoinette Katoto et Kadidiatou Diani, qu’elles affrontent ce vendredi au Parc des princes en phase aller de la D1 féminine.

Parmi les Bordelaises, troisièmes du championnat, Charlotte Bilbault et Estelle Cascarino peuvent prétendre à une nouvelle convocation.

L’ex-Montpelliéraine Valérie Gauvin, attaquante d’Everton depuis cet été, est contrainte de faire l’impasse à cause d’une blessure musculaire. Son entraîneur a évalué la durée de son absence à « environ deux mois ».

Invaincues depuis le Mondial-2019, les Bleues abordent les deux dernières rencontres qualificatives à l’Euro-2022 en tête du groupe, à égalité de points avec l’Autriche qui les a tenues en échec (0-0) fin octobre.

Leur billet pour le championnat d’Europe organisé en Angleterre sera validé en cas de victoire contre ces mêmes Autrichiennes le 27 novembre à Guingamp, avant le match de clôture du 1er décembre à Vannes contre le Kazakhstan.

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