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La détention des enfants doit être le dernier recours, selon l’ONU après l’interrogatoire de 4 jeunes musulmans par la France

La détention et l’arrestation d’enfants ne doivent être considérées qu’en dernier recours et doivent être menées en tenant compte de l’état de l’enfant, a déclaré vendredi la porte-parole du bureau des droits de l’ONU, Marta Hurtado.

La France a détenu et interrogé des enfants pendant des heures le mois dernier sous prétexte de tester leur inclination à la «radicalisation».

Dans la commune d’Albertville, dans le sud-est de la France, trois enfants turcs et un enfant d’Afrique du Nord, tous âgés de 10 ans, ont été emmenés au poste de police en raison de leurs réponses à l’école sur des caricatures insultant le prophète Mahomet.

Afin de déterminer s’ils pouvaient être radicalisés, les enfants ont été interrogés pendant 11 heures au poste.

«L’expérience de la détention a des effets significatifs sur les enfants», a déclaré Hurtado à l’agence Anadolu (AA).

Affirmant que de nombreux responsables de l’ONU avaient déjà réagi aux lois françaises sur la lutte contre le terrorisme, Hurtado a déclaré: «Les mécanismes des droits de l’homme de l’ONU dans le passé ont exprimé leur inquiétude quant au fait que le crime de ‘soutien au terrorisme’ ne peut pas limiter arbitrairement la liberté d’expression.

La France a récemment lancé une vaste chasse aux sorcières contre la communauté musulmane après que le président français Emmanuel Macron a qualifié l’islam de religion problématique qui doit être contenue. De nombreuses organisations non gouvernementales (ONG) et mosquées ont été fermées ces dernières semaines alors que les agressions contre les musulmans ont atteint un sommet.

Le débat sur le rôle de l’islam en France s’est toutefois intensifié après la décapitation du professeur Samuel Paty, qui, selon les procureurs, a été menée par un Tchétchène de 18 ans qui a eu des contacts avec un terroriste en Syrie.

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