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Les rebelles houthis du Yémen revendiquent une attaque de missiles sur le site Saudi Aramco à Djeddah

Le groupe rebelle houthi du Yémen a déclaré qu’il avait frappé lundi une installation pétrolière saoudienne dans la ville portuaire de Jiddah avec un nouveau missile de croisière, quelques heures seulement après que le royaume ait fini d’accueillir son sommet virtuel du Groupe des 20 dirigeants.

Le royaume n’a immédiatement reconnu aucune attaque, car des vidéos sur les réseaux sociaux suggéraient un incendie dans une installation pétrolière d’Aramco.

Brick. Le général Yehia Sarie, porte-parole de l’armée houthiste, a tweeté que les rebelles avaient tiré un nouveau missile de croisière Quds 2 sur l’installation. Il a publié une image satellite en ligne qui correspond à l’usine en vrac de North Jiddah d’Aramco, où les produits pétroliers sont stockés dans des réservoirs.

Cette installation est juste au sud-est de l’aéroport international King Abdulaziz de Jiddah, une installation majeure qui accueille les pèlerins musulmans entrants en route vers la Mecque voisine.

Des vidéos en ligne semblaient montrer un parc de réservoirs similaire à l’usine de vrac en feu. Les détails des vidéos publiées avant l’aube lundi correspondaient à la disposition générale de l’usine de vrac.

Les médias d’État saoudiens n’ont pas immédiatement reconnu la revendication des Houthis.

Saudi Aramco, le géant pétrolier du royaume qui a désormais une part de sa valeur cotée en bourse, n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire. Son action s’est échangée un peu tôt lundi sur la bourse de Tadawul de Riyad alors que les prix du pétrole brut sont restés stables au-dessus de 40 dollars le baril.

L’attaque revendiquée intervient juste après une visite du secrétaire d’État américain sortant Mike Pompeo dans le royaume pour voir le prince héritier Mohammed ben Salmane.

Le royaume vient également d’accueillir le sommet annuel du G-20, qui s’est achevé dimanche. Une coalition dirigée par l’Arabie saoudite combat les Houthis soutenus par l’Iran depuis mars 2015, des mois après que les rebelles se sont emparés de la capitale du Yémen, Sanaa.

La guerre est restée dans l’impasse depuis, l’Arabie saoudite faisant face à des critiques internationales pour ses frappes aériennes tuant des civils.

Les Houthis ont utilisé des missiles Quds, ou «Jérusalem», pour viser l’Arabie saoudite dans le passé. Le Quds-1 a une copie d’un petit moteur à réaction TJ-100 de fabrication tchèque, d’une autonomie de 700 kilomètres (435 miles).

Les experts des Nations Unies ont déclaré qu’ils ne croyaient pas que les missiles étaient construits au Yémen et qu’ils leur avaient plutôt été vendus ou échangés en violation d’un embargo sur les armes.

L’Iran utilise une copie des moteurs TJ-100 dans son programme de drones. Des experts de l’ONU, des pays arabes et de l’Occident affirment que l’Iran fournit des armes aux rebelles, des allégations démenties par Téhéran.

Le Quds-1 a été utilisé dans une frappe de missiles et de drones au cœur de l’industrie pétrolière du royaume en 2019 qui a secoué les marchés mondiaux de l’énergie. Les États-Unis pensent que l’Iran a mené cette attaque au milieu d’une série d’incidents en escalade l’année dernière entre Téhéran et Washington, ce que Téhéran nie.

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