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Israël libère un Palestinien qui a mené une grève de faim de 103 jours

Israël a libéré jeudi un Palestinien qui avait mené une grève de la faim de 103 jours pour protester contre les règles israéliennes autorisant sa détention sans inculpation, a déclaré le Club des prisonniers palestiniens.

Maher al-Akhras, arrêté pour appartenance présumée à une milice, a été transféré d’un hôpital de Tel Aviv à l’hôpital universitaire Al-Najah de Naplouse en Cisjordanie occupée, a indiqué le groupe de défense des droits des prisonniers dans un communiqué.

Une décision de le libérer pour rentrer chez lui fera suite à « une évaluation médicale de son état », a déclaré le directeur médical de l’hôpital Al-Najah Abdul-Karim Al-Barqawi.

Akhras, 49 ans, a été arrêté près de Naplouse en juillet et placé en détention administrative, une politique qu’Israël utilise pour détenir sans inculpation des militants présumés.

Il est soupçonné de liens avec le mouvement du Jihad palestinien, qualifié de groupe terroriste par Israël, les États-Unis et l’Union européenne. Le père de six enfants a lancé son jeûne pour protester contre un ordre de détention de quatre mois, qui devait prendre fin le 26 novembre.

Akhras, qui avait été arrêté par Israël à plusieurs reprises auparavant, a mis fin à sa grève de la faim après que les autorités israéliennes se soient engagées à ne pas prolonger sa détention au-delà de cette date.

La politique de détention administrative d’Israël, héritée du mandat britannique de la Palestine, permet l’internement des prisonniers sans inculpation pour des périodes renouvelables pouvant aller jusqu’à six mois à chaque fois.

Israël affirme que la procédure permet aux autorités de détenir des suspects et d’empêcher les attaques tout en continuant à recueillir des preuves, mais les critiques et les groupes de défense des droits affirment que le système est abusé et viole les droits de l’homme.

Environ 355 Palestiniens étaient détenus sous ordre de détention administrative en août, dont deux mineurs, selon le groupe israélien de défense des droits humains B’Tselem.

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