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La 4e session du Comité constitutionnel syrien débutera lundi à Genève

Une quatrième session du comité constitutionnel syrien débutera lundi à Genève pour percer les racines des lois fondamentales pour une Syrie pacifique, a déclaré jeudi le Bureau de l’Envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie.

« Comme l’Envoyé spécial adjoint l’a informé au Conseil de sécurité, les plans sont en cours de finalisation pour la quatrième session du petit organe du Comité constitutionnel, qui se réunira du 30 novembre au 4 décembre », a déclaré Jennifer Fenton, porte-parole du bureau, à l’agence Anadolu ( AA).

Les pourparlers, qui seront facilités par l’Envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie Geir Pedersen, se poursuivront jusqu’au 4 décembre.

L’envoyé spécial adjoint de l’ONU pour la Syrie, Khawla Matar, a déclaré la veille au Conseil de sécurité de l’ONU à New York qu’une nouvelle session se tiendrait à Genève le 5 janvier après la session de la semaine prochaine.

Il a déclaré que les pourparlers à Genève avaient été rendus possibles grâce à l’accord des deux coprésidents syriens des deux côtés et au mandat du petit groupe du Comité constitutionnel.

Les membres de ce que l’on appelle le «petit groupe» responsable de la rédaction d’une nouvelle constitution pour ce pays ravagé par la guerre se sont réunis en août.

Le groupe se compose de 15 membres du régime de Bashar Assad, d’organisations non gouvernementales (ONG) et de l’opposition syrienne.

À la suite des dernières discussions qui ont pris fin le 29 août, Pedersen avait déclaré que les pourparlers visaient à instaurer la confiance entre les parties après près de 10 ans de guerre.

« J’ai été extrêmement heureux d’entendre les deux coprésidents dire très clairement qu’ils pensaient également qu’il y avait pas mal de points communs », a-t-il déclaré.

« Et ce que j’attends avec impatience, c’est que, lors de notre prochaine réunion, nous serons en mesure de nous appuyer sur ces points communs et de faire avancer le processus », avait déclaré Pedersen.

Le Comité constitutionnel a été créé en septembre de l’année dernière et s’est réuni pour la première fois un mois plus tard. Le deuxième cycle de négociations, prévu pour la fin novembre, n’a pas eu lieu après un désaccord sur l’ordre du jour. Depuis, ils ont été retardés par la pandémie de coronavirus.

Les pays arabes discutent de la Syrie

Dans le cadre d’une autre initiative diplomatique, des pays arabes dont l’Égypte, la Jordanie, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis (EAU) se sont réunis jeudi pour discuter de la crise syrienne avec la participation de leurs représentants de haut niveau du ministère des Affaires étrangères.

Selon un communiqué publié par le ministère égyptien des Affaires étrangères, la réunion s’est concentrée sur la protection de l’identité arabe en Syrie et les derniers développements dans ce pays ravagé par la guerre.

Le ministère jordanien des Affaires étrangères a également déclaré que les participants avaient accepté de soutenir les efforts visant à trouver une solution en Syrie sur la base de la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l’ONU.

La résolution 2254 du Conseil de sécurité a été adoptée à l’unanimité le 18 décembre 2015. Elle appelait à un cessez-le-feu et à un règlement politique en Syrie. La résolution exigeait que toutes les parties cessent immédiatement toute attaque contre des cibles civiles, elle exhortait tous les États membres à soutenir les efforts visant à parvenir à un cessez-le-feu et a demandé à l’ONU de convoquer les parties pour qu’elles s’engagent dans des négociations formelles début janvier 2016. La résolution a également souligné que des élections libres et équitables se tiendront sous la supervision de l’ONU. La transition politique sera menée par les Syriens.

La résolution 2254 de l’ONU a été invoquée par l’Iran, la Russie et la Turquie comme base juridique du processus politique nécessaire pour résoudre le conflit syrien, lors du premier cycle des pourparlers d’Astana en janvier 2017. La première réunion du processus d’Astana s’est tenue en Turquie en Janvier 2017 pour faciliter les pourparlers de paix parrainés par l’ONU à Genève.

En août, la Turquie, la Russie et l’Iran ont réaffirmé leur attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la Syrie dans une déclaration conjointe en marge de la troisième réunion du Comité constitutionnel syrien qui s’est tenue à Genève.

Dans la déclaration, les trois pays garants ont souligné qu’ils étaient déterminés à lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes et manifestations et à s’opposer aux programmes séparatistes visant à saper la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Syrie.

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