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«  Terreur d’État organisée  »: un diplomate iranien ne se présente pas au procès en Belgique pour un complot à la bombe contre des dissidents

Un diplomate iranien jugé pour une attaque explosive ratée lors d’un rassemblement de masse d’Iraniens exilés en 2018 ne s’est pas présenté au tribunal en Belgique vendredi, son avocat réclamant l’immunité diplomatique. « Nous sommes confrontés à un cas de terrorisme d’État organisé », a déclaré la présidente du groupe dissident du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), Maryam Radjavi, à propos de l’enquête en cours des autorités belges.

«En plus de ceux qui sont poursuivis devant ce tribunal aujourd’hui, le temps a [come] pour que les dirigeants du régime iranien soient également poursuivis « , a-t-elle exhorté, appelant également l’Union européenne à reconnaître le ministère iranien du renseignement et de la sécurité (MOIS), pour lequel l’accusé Asadollah A. est soupçonné de travailler, comme une entité terroriste .

Dans le même temps, l’avocat du diplomate Dimitri De Beco a publié un communiqué disant que l’accusé « se laisse représenter par son avocat, ce qui est son droit », dans des commentaires partagés par l’agence de presse Belga.

« Mon client est d’avis qu’en tant que diplomate, il bénéficie de l’immunité et ne peut donc pas être condamné par ce tribunal », a-t-il ajouté.

Quatre accusés sont jugés par un tribunal anversois, accusés d’avoir planifié et préparé un attentat contre l’événement en France il y a deux ans et demi, auquel ont assisté des milliers de personnes.

Les enquêteurs affirment que si l’attaque avait eu lieu, elle aurait pu entraîner de nombreux morts et blessés.

Le procès est particulièrement controversé puisque l’un des accusés travaillait comme diplomate à l’ambassade d’Iran à Vienne au moment du crime.

Les enquêteurs affirment que l’homme iranien, identifié comme Asadollah A, serait un employé du MOIS, dont les tâches comprennent la surveillance et la lutte contre les groupes d’opposition à l’intérieur et à l’extérieur de l’Iran.

Par conséquent, il est possible que l’attaque planifiée soit basée sur un ordre direct du gouvernement.

Le jour de l’ouverture du procès, le procureur de la République a demandé une peine de prison allant jusqu’à 20 ans pour A, et jusqu’à 18 ans chacun pour les trois autres accusés, ainsi que le retrait de leur nationalité belge, a déclaré l’agence de presse belge Belga.

Le grand rassemblement du 30 juin 2018 à Villepinte près de Paris a été organisé par le CNRI, qui est interdit en Iran.

Le diplomate présumé a été arrêté en Bavière en juillet 2018 puis remis à la Belgique, une décision contre laquelle le gouvernement iranien a protesté.

Selon le parquet fédéral allemand de Karlsruhe, Asadollah A a chargé un couple marié vivant en Belgique de mener l’attaque et leur a fourni un appareil au Luxembourg contenant 500 grammes d’explosifs TATP.

Les forces spéciales belges ont pu arrêter et arrêter le couple, qui avait les explosifs dans leur voiture, à temps sur le chemin de la France.

Téhéran affirme que le diplomate est innocent et pense qu’il n’aurait pas dû être extradé.

La justice allemande a fait valoir que le diplomate n’était pas sous protection diplomatique lorsqu’il a été arrêté parce qu’il était en vacances hors d’Autriche.

L’Iran a déjà protesté officiellement auprès des autorités des gouvernements européens concernés, selon l’agence de presse iranienne IRNA.

Un verdict devrait être rendu vers la fin décembre au plus tôt. Les accusés risquent jusqu’à 20 ans de prison.

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