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il ne suffira pas de « changer l’ordre des mots », prévient Quatennens (LFI)

Le numéro deux de LFI Adrien Quatennens a de nouveau réclamé mardi le retrait de la loi « Sécurité globale », soulignant qu’il ne suffira pas de « changer l’ordre des mots » de l’article 24 pour satisfaire ses opposants.

« Les manifestations ce week-end étaient un sursaut démocratique et que la majorité ne s’y trompe pas: il ne s’agira pas simplement de changer l’ordre des mots, des points et des virgules dans l’article 24 », a-t-il souligné sur Radio Classique.

Soucieuse d’éteindre l’incendie, la majorité a décidé lundi une « réécriture totale » de l’article 24 de la proposition de loi « Sécurité globale » afin de « lever les doutes » qui n’ont cessé de s’intensifier ces derniers jours jusqu’à provoquer une crise politique majeure.

Pour le député Insoumis, « la loi Sécurité globale doit être retirée et nous devons travailler à une refondation de la police républicaine, un retour des gardiens de la paix et une pacification des relations entre la population et sa police républicaine ».

Réclamant de nouveau « le limogeage ou la démission » du préfet de police de Paris, Didier Lallement, il a plaidé pour « revoir la doctrine de maintien de l’ordre, aller vers des doctrines de désescalade » entre manifestants et policiers, mais aussi pour « recruter davantage » alors que le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin « a participé à une majorité de droite (sous le quinquennat Sarkozy, NDLR) qui a ruiné les effectifs de police ».

Il faut aussi « d’urgence accroître la formation alors qu’aujourd’hui elle est expéditive », permettre le « retour de la police de proximité », « en finir avec l’absurde politique du chiffre », et « dissoudre l’IGPN » qui est « une mascarade », a-t-il ajouté en faisant valoir que LFI n’a « jamais été antiflics ».

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