in

le « Final 4 » accouche d’une revanche France-Belgique

Revanche pour les « Diables rouges »! Trois ans après l’ascendant pris par les Bleus au Mondial-2018, les champions du monde retrouveront la Belgique en octobre 2021 en demi-finale de la Ligue des nations, selon le tirage effectué jeudi, qui a également proposé un choc Italie-Espagne.

Qualifiées pour ce mini-tournoi (« Final 4 ») au terme de la phase de poules de Ligue des nations, la France, la Belgique, l’Italie et l’Espagne se départageront du 6 au 10 octobre 2021 à Milan et Turin, avec demi-finales, petite finale et finale pour déterminer le successeur du Portugal, premier lauréat de ce trophée en 2019.

Ce mini-tournoi aura forcément une saveur particulière pour les Belges, éliminés par les Bleus en demi-finale du Mondial-2018 (1-0, but de Samuel Umtiti). Un match resté sur l’estomac des « Diables rouges », qui estimaient avoir proposé davantage de jeu que les Français.

A l’issue de la rencontre, le portier belge Thibaut Courtois, frustré, avait critiqué la France de Didier Deschamps, coupable à ses yeux d’avoir « joué à rien, joué à défendre avec onze joueurs ».

« De notre côté, il n’y a pas d’esprit de revanche, mais de leur côté peut-être », a réagi à chaud Deschamps jeudi. « Mais c’est toujours avec plaisir, et ce sont des rencontres qu’on a l’habitude d’avoir », a ajouté le sélectionneur français.

– « Compliqué et excitant » –

Dans le camp belge, le sélectionneur des Diables Roberto Martinez a lui aussi dédramatisé ces retrouvailles: « Il ne sera pas question de revanche pour nous, je n’aime d’ailleurs pas ce terme, a-t-il dit. Retrouver la France (…) constituera un challenge sportif à la fois compliqué et excitant pour la Belgique. Depuis cette époque, je pense que les deux équipes ont considérablement progressé. »

L’affiche, la plus souvent jouée par les Bleus au long de leur histoire, opposera les deux premiers au classement Fifa: les Belges face à leurs dauphins.

Et la plupart des protagonistes du match de 2018 à Saint-Pétersbourg devraient être encore là, trois mois après l’Euro prévu à l’été 2021 (11 juin-11 juillet): Romelu Lukaku, Kevin De Bruyne et Eden Hazard côté belge, Hugo Lloris, Kylian Mbappé et Antoine Griezmann côté français.

« Il y aura de la continuité, mais comme à chaque fois ça n’empêchera pas l’incorporation de nouveaux joueurs », a répondu Didier Deschamps, interrogé sur l’occasion que pourrait représenter ce « Final 4 » de lancer de jeunes prétendants à une place chez les Bleus.

– Sélections rajeunies –

Dans l’autre demi-finale, ce sont deux sélections en pleine transition d’une génération à l’autre qui s’affronteront. Côté italien émergent les jeunes Manuel Locatelli ou Gianluigi Donnarumma; côté espagnol, les espoirs s’appellent Ferran Torres, Dani Olmo ou Ansu Fati.

Les Italiens tenteront d’être sacrés à domicile, en commençant leur tournoi face à l’Espagne de Luis Enrique, une sélection qui a été un de leurs adversaires les plus coriaces ces dernières années.

Roberto Mancini le sait bien: s’il est devenu sélectionneur de l’Italie, c’est pour reconstruire l’équipe après l’humiliation de 2017, quand les Azzurri ont échoué à se qualifier pour le Mondial-2018, une première depuis 1958. Et cet échec porte la marque de la « Roja », qui avait surclassé en qualifications la Nazionale, ensuite battue en barrages par la Suède.

Auparavant, l’Italie avait éliminé l’Espagne en huitièmes de finale de l’Euro-2016 au stade de France (2-0).

Aucun des quatre demi-finalistes n’a disputé l’édition précédente du « Final 4 » et les Portugais ont été éliminés le mois dernier en phase de groupe par la France.

Une dotation financière, qui s’élevait en 2019 entre 6 et 2,5 millions d’euros selon le classement final, est en jeu dans cette compétition lancée en 2018 par l’UEFA pour multiplier les matches à enjeu entre deux grands tournois.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

GIPHY App Key not set. Please check settings

    Au procès Sarkozy, son avocat se défend d’avoir été un « corrupteur »

    « j’ai beaucoup de colère en moi » admet l’accusé