Cyril Ramaphosa rend justice au Maroc. Une première !

Depuis le défunt Président Sud-Africain Nelson Mandela qui avait toujours refusé de reconnaître la « RASD », l’actuel Chef de l’État sud-africain et Président en exercice de l’Union Africaine (U.A), Monsieur Cyril Ramaphosa a pris à contre-pieds tous ses prédécesseurs sur le dossier du Sahara marocain au Sommet Africain lors 14ème Sommet Extraordinaire de l’UA sur « Faire Taire les Armes ».

Monsieur Ramaphosa, s’exprimant à l’issue de ce Sommet Extraordinaire de l’U.A, le 05 décembre 2020, a désavoué au grand dam du polisario et des adversaires du Maroc tout en soulignant la pertinence de la décision 693 du Sommet Africain tenu en juillet 2018 à Nouakchott, en Mauritanie.

Pour rappel la décision 693 du Sommet de Nouakchott consacre l’exclusivité de l’ONU en tant que cadre pour la recherche d’une solution au conflit régional créé autour de la question du Sahara marocain, tout en établissant le mécanisme de la Troïka pour appuyer les efforts des Nations-Unies pour le règlement de ce différend artificiel.

Cette affirmation du Chef de l’État sud-africain représente une nouvelle victoire du Maroc face aux tentatives et manœuvres sournoises des ennemies de l’intégrité territoriale du Maroc et qui s’activent à semer les divisions au sein du continent africain.

Le Maroc, pour sa part, poursuit, en totale confiance, sa contribution précieuse aux efforts visant à faciliter l’émergence d’une Afrique capable de prendre son avenir en main.

Et, comme on s’attendait, la diplomatie algérienne à travers Smaïl Chergui a persisté dans sa tentative de faire de la question du Sahara marocain un sujet important pour ce Sommet de l’U.A. Mais cette dernière apparition en tant que Président de Commission restera mémorable.

« Faire taire Smaïl Chergui ». C’est à peine si le Sommet Extraordinaire de l’Union Africaine organisé sous la thématique « faire taire les armes en Afrique » n’a pas changé de slogan. Tout au long de ses palabres, Chergui n’avait qu’un seul mot au bec : le « Sahara occidental ». Un sujet qui ne figure pourtant pas dans la documentation du Sommet.

Force est donc de constater que la diplomatie Algérienne en a pris un coup sur la scène internationale suite à la ferme condamnation de l’Union Européenne sur les Droits de l’Homme et tout soutien international sur le dossier d’El Guerguerat, ville marocaine frontalière avec la Mauritanie.

Farid Mnebhi.