Une ville chinoise a mis en service 2600 salles de soins temporaires alors que le nord du pays lutte contre de nouveaux grappes de coronavirus.
Les chambres à occupation simple de la ville de Nangong, dans la province du Hebei, juste à l’extérieur de Pékin, sont toutes équipées de leurs propres radiateurs, toilettes, douches et autres équipements, a rapporté l’agence de presse officielle Xinhua.
Une attention particulière a été accordée à Hebei en raison de sa proximité avec la capitale et la province a verrouillé de vastes zones pour empêcher une nouvelle propagation du virus. La capitale provinciale Shijiazhung et la ville de Xingtai, qui englobe Nangong, ont été en grande partie isolées du reste du pays. L’isolement communautaire et les tests à grande échelle ont également été imposés.
La Chine a marqué samedi l’anniversaire du début d’un verrouillage de 76 jours dans la ville centrale de Wuhan, où le virus a été détecté pour la première fois fin 2019. Une équipe d’inspection de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est dans la ville pour sonder le virus ». origines, au milieu des efforts acharnés de la Chine pour défendre sa réponse à l’épidémie et promouvoir les théories selon lesquelles le virus pourrait provenir d’ailleurs.
La Commission nationale de la santé a signalé dimanche que 19 cas supplémentaires avaient été détectés à Hebei au cours des dernières 24 heures. La province du Heilongjiang, à l’extrême nord-est, a signalé 29 autres cas, liés en partie à une épidémie dans une usine de transformation de viande. Pékin, où environ 2 millions d’habitants ont reçu l’ordre de subir de nouveaux tests, a signalé deux nouveaux cas confirmés.
La Chine compte actuellement 1800 personnes traitées pour le COVID-19, dont 94 dans un état grave, et 1017 autres sont suivies isolément pour avoir été testées positives pour le virus sans présenter de symptômes.
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