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Après un faux départ, le procès en appel de Georges Tron démarre

Après son faux départ la semaine dernière, le procès en appel de l’ex-secrétaire d’État Georges Tron, poursuivi pour viols et agressions sexuelles de deux collaboratrices, a véritablement démarré lundi matin devant la cour d’assises de Paris.

Le procès s’était ouvert mardi dernier mais l’audience avait été immédiatement suspendue car l’élu de 63 ans, acquitté en première instance, était cas contact d’une personne positive au Covid-19. Il a depuis été testé négatif au nouveau coronavirus.

« Les résultats du test sont compatibles avec une comparution devant la cour d’assises de Paris », a déclaré la présidente de la cour en lisant le rapport de l’expert ayant pratiqué le test Covid sur Georges Tron. Elle s’est ensuite lancée dans l’exposé des faits reprochés au maire de Draveil (Essonne) et son ex-adjointe à la Culture, Brigitte Gruel, tous deux présents à l’audience.

L’édile est accusé par deux anciennes employées de sa commune de banlieue parisienne de leur avoir imposé des attouchements et des pénétrations digitales entre 2007 et 2010, sous couvert de séances de réflexologie plantaire et avec la complicité de Brigitte Gruel. Cette dernière avait également été acquittée en 2018.

Rendue publique quelques jours seulement après l’éclatement de l’affaire DSK en mai 2011, cette affaire avait contraint Georges Tron à démissionner du secrétariat d’État à la Fonction publique dans le gouvernement Fillon.

Elle revient devant la justice à l’heure où les questions de violences sexuelles agitent l’opinion publique.

Avec un cortège d’une soixantaine de témoins attendues, l’audience est prévue pour durer jusqu’au 18 février.

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