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les Français ne sont toujours pas au niveau requis de consommation

Les Français ne parviennent toujours pas au niveau recommandé de consommation de fruits et légumes par les autorités de santé publique malgré des progrès constants récents, a indiqué mardi l’interprofession des fruits et légumes.

« Un tiers des adultes respectent le programme national nutrition santé » de 2001, qui recommande de consommer « au moins cinq fruits et légumes par jour », soit entre 400 et 500 grammes quotidiens, a indiqué Laurent Grandin, président de l’interprofession française des fruits et légumes, Interfel, devant la presse mardi.

La consommation par jour et par adulte a « augmenté de façon significative entre 2010 et 2020 », a salué M. Grandin, s’établissant à quelque 323 grammes de fruits et légumes frais, et 365 grammes si l’on ajoute les conserves selon le Credoc, au-dessous de la moyenne européenne, a-t-il dit.

« Elle reste insuffisante par rapport aux objectifs de santé », a-t-il dit, « il y a encore une marge de progression ».

Notamment dans les populations défavorisées socialement, où le taux de prévalence de l’obésité est « 1,5 fois plus élevé que celui de la population générale », a souligné Christel Teyssedre, présidente d’Aprifel, l’agence pour la recherche et l’information en fruits et légumes, elle-même primeur à Prayssac dans le Lot.

Pour relancer l’engouement végétal dans toutes les strates de la société, Interfel appelle les pouvoirs publics à un plan de relance décennal, et compte sur différentes opérations cette année, décrétée année internationale des fruits et légumes par l’Agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO).

L’interprofession soutient notamment -et depuis plusieurs années- la proposition de création d’un « chèque alimentaire » que le gouvernement a retenu récemment pour faire face à la crise sociale générée par la crise sanitaire.

« Nous voulons un engagement citoyen et collectif autour des fruits et légumes pour atteindre enfin les objectifs », a-t-il dit, en soulignant l’envolée des productions respectant la norme HVE (haute valeur environnementale) soutenue par les pouvoirs publics.

Sur la seule année 2020, la crise sanitaire et la fermeture des restaurants ont conduit à une « hausse historique » des achats de fruits et légumes, estimée aux alentours de 4,5% par rapport à 2019, s’est-il félicité.

Mais l’an passé, les prix ont aussi augmenté en moyenne de 13%, conséquence des désorganisations des chaînes d’approvisionnement, ainsi que d’aléas climatiques au deuxième semestre, où la production française d’abricots a par exemple chuté de 30%, tandis que celle de pommes et de poires reculait à 1,3 million de tonnes contre 1,5 en temps normal.

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