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statu quo pour le Tournoi des six nations

Malgré la résurgence de la pandémie de coronavirus, le Tournoi des six nations (6 février-20 mars) maintient l’organisation telle qu’elle a été prévue. Jouer les matches dans un seul lieu n’est pas une option, l’unique alternative étant un report mais pas non plus envisagé « à l’heure actuelle ».

. Pourquoi la proposition de « bulle » fait-elle pschitt?

Le président du Racing 92 Jacky Lorenzetti a proposé de disputer l’ensemble des matches à l’Arena de Nanterre, l’enceinte du club francilien dont il est également propriétaire. « Mais il n’en a jamais été vraiment question », a tranché le directeur général du Tournoi, le Français Benjamin Morel, mercredi lors d’un point presse en visioconférence. Les raisons? « On pense que d’un point de vue du protocole et de la sécurité, chaque fédération a son propre camp d’entrainement sécurisé » et « des engagements commerciaux en termes de visibilité de stade », a-t-il expliqué. Et le fait de jouer dans plusieurs pays est ancrée dans l’histoire de la compétition. « L’une des choses importantes des six nations, c’est qu’il y a des matches à Cardiff, à Dublin… », a ainsi souligné Benjamin Morel. Interrogé dimanche, le président de la Fédération française de rugby (FFR) Bernard Laporte avait déjà affirmé que l’alternative de jouer dans un seul lieu, n’avait « jamais été étudiée ».

. Quel plan B?

Le report est la seule alternative possible à ce stade, même si « on ne l’envisage pas à l’heure actuelle », a souligné Benjamin Morel. « Toute autre option peut être envisagée en fonction des contraintes futures mais pour l’instant on est concentré sur l’organisation telle qu’elle est prévue », a insisté le directeur général du Tournoi. C’est d’ailleurs l’option qui a été retenue pour le Tournoi féminin. Après l’annonce de son report mi-janvier (et de l’édition des U20), les organisateurs espèrent bénéficier d’une fenêtre de tir « le plus tôt possible », a expliqué Benjamin Morel. Peut-être au printemps prochain. La sélectionneuse du XV de France féminin Annick Hayraud avait indiqué, mi-janvier, que desAnnick Hayraud réflexions étaient en cours pour « faire le Tournoi en mai », ajoutant que la FFR ferait « une proposition en ce sens ». Rappelons que les derniers matches des éditions 2020 masculine et féminine s’étaient déroulés à l’automne.

. Des dérogations pour les Britanniques à leur arrivée en France?

Le directeur général du Tournoi a également indiqué attendre des « clarifications » du gouvernement français à propos d’une éventuelle dérogation à la septaine imposée à l’arrivée sur le territoire, laquelle concernerait les équipes britanniques. A leur arrivée en France, les voyageurs en provenance d’un pays extérieur à l’espace européen doivent non seulement présenter le résultat négatif d’un examen biologique de dépistage virologique (RT-PCR) « réalisé moins de 72 heures avant le vol » mais aussi s’engager « sur l’honneur » à s’isoler pendant sept jours une fois arrivés, selon le site internet du Quai d’Orsay. « On attend une clarification sur quelles sont les personnes concernées ou non concernées par rapport à cette septaine, au même titre que les autres événements sportifs qui bénéficient de ce genre d’exemptions », a expliqué Benjamin Morel. Cette demande doit être examinée en conseil interministériel de crise et dépendra aussi forcément de l’évolution de la pandémie. Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a indiqué que « différents scénarios » étaient à l’étude allant « du maintien du cadre actuel jusqu’à un confinement très serré ». Mais ces dérogations concernent des matchs qui auront lieu « fin février », a rappelé Benjamin Morel. La France doit en effet recevoir l’Ecosse le 28 février. L’équipe du pays de Galles, quant à elle, doit se rendre dans l’Hexagone le 20 mars pour la dernière journée du Tournoi.

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