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un homme, mis en examen dans une affaire d’assassinat, abattu

Un homme mis en examen en septembre 2020 dans l’enquête sur l’assassinat d’un retraité tué vraisemblablement par erreur, a été abattu mercredi à Carbuccia (Corse-du-Sud), a-t-on appris de sources concordantes.

Jean-Toussaint Voglimacci, né en 1994, a été découvert par un homme qui l’employait pour débroussailler une parcelle sur cette commune à 30 km d’Ajaccio, a indiqué à l’AFP la procureure de la République d’Ajaccio, Carine Greff, qui s’est rendu sur place.

« Le témoin a alerté les gendarmes. Il était à son domicile et a entendu des coups de feu provenant de la parcelle. Il s’est rendu sur place et a découvert le corps de son ami, mort au volant d’une minipelle », a-t-elle relaté.

« Pas très loin des lieux, nous avons retrouvé un véhicule incendié », a-t-elle ajouté. Lors des règlements de comptes, il est fréquent que les auteurs brûlent leur véhicule pour ne pas laisser de trace.

La police judiciaire a été saisie de l’enquête, a précisé la procureure qui a avisé la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Marseille, spécialisée dans les affaires de grande criminalité.

La victime avait été mise en examen pour association de malfaiteurs en vue de commettre un crime d’homicide volontaire avec préméditation en bande organisée en septembre 2020, dans l’enquête menée par la JIRS de Marseille sur le meurtre de Jean Livrelli, un retraité tué en août 2018 à Bastelica (Corse-du-Sud), a précisé une source proche du dossier.

M. Voglimacci était suspecté, avec trois autres personnes, d’avoir apporté un soutien logistique aux assassins de Jean Livrelli et avait été placé sous contrôle judiciaire, a précisé une autre source proche.

Au total, neuf personnes ont été mises en examen pour leur implication à des degrés divers dans le meurtre du retraité, dont Guy Orsoni, membre présumé du banditisme corse et fils de l’ex-leader nationaliste Alain Orsoni, mis en examen en décembre 2019 pour « assassinat en bande organisée ».

Le 23 août 2018 vers 06H00 du matin, Jean Livrelli, retraité totalement inconnu des services de police, rejoignait son équipe de battue pour une partie de chasse quand il a été tué de plusieurs coups de feu au-dessus du village de Bastelica (Corse-du-Sud) dans un « guet-apens » tendu « par au moins deux hommes », avait indiqué au moment des faits le procureur.

Très vite, la piste de la « méprise » avait été avancée par le procureur de l’époque: le retraité aurait été tué par erreur, à la place de quelqu’un d’autre, un homme qui se déplaçait avec un véhicule similaire et qui a été présenté comme proche du grand banditisme.

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