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20 départements en « surveillance renforcée », possibles mesures supplémentaires au 6 mars

Vingt départements ont été placés sous « surveillance renforcée » en raison d’une circulation accrue de l’épidémie de coronavirus, et pourront faire l’objet de mesures de confinements locaux à partir du week-end du 6 mars si la situation continuait à se dégrader, a annoncé jeudi Jean Castex.

Les départements concernés recouvrent toute l’Ile-de-France, le Rhône, les Bouches-du-Rhône, le Nord, l’Oise, le Pas-de-Calais, la Somme, la Drôme, la Moselle, la Meurthe-et-Moselle ou encore l’Eure-et-Loir, a précisé le Premier ministre lors d’une conférence de presse.

En effet ils « cumulent des indicateurs défavorables » à savoir un niveau d’incidence autour de 250 cas pour 100.000 habitants, une part de variant « supérieur à 50% », une pression hospitalière « proche du seuil critique » et « une circulation virale qui commence à s’accélérer sérieusement ».

Le chef du gouvernement a donc demandé aux préfets des départements concernés d’ »engager des concertations avec les élus » pour « envisager, dans tout ou partie de ces territoires, des mesures de freinage proches de celles mises en place à Nice et Dunkerque ».

Ces deux agglomérations sont désormais reconfinés le week-end pour contrer la flambée de Covid-19.

Un point sera fait « la semaine prochaine », et « si la situation continue de se dégrader, nous prendrons des mesures renforcées qui entreront en vigueur à compter du week-end du 6 mars », a-t-il ajouté.

« La situation sanitaire de notre pays s’est dégradée au cours des derniers jours », a martelé le Premier ministre, en rappelant que « nous avons compté hier plus de 30.000 cas positifs ».

Malgré cette dégradation de la situation sanitaire, « il faut tout faire pour retarder » un possible confinement afin de « laisser à la vaccination le temps de produire des effets », a-t-il ajouté.

« Le confinement est un levier auquel nous devons recourir quand on ne peut pas faire autrement. Il faut le faire à bon escient, au bon moment et dans la bonne mesure », a expliqué Jean Castex.

Il a par ailleurs précisé que le variant anglais du coronavirus, plus contagieux, « concerne désormais à peu près la moitié des personnes atteintes de la Covid en France ».

Ce variant, qui représentait moins de 40% selon des chiffres diffusés il y a une semaine, fait craindre une explosion épidémique en raison de sa plus grande contagiosité.

Depuis le début de l’épidémie, 85.347 personnes atteintes du Covid-19 sont mortes, à l’hôpital ou en Ehpad, en très grande majorité des personnes âgées.

jmt-jri-arb-cg/cs/nm

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