Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a jugé jeudi la situation « tendue » mais « gérable » après avoir accusé l’état-major de l’armée de tentative de coup d’Etat et pris la tête d’une marche de ses partisans dans Erevan.
« La situation est tendue mais tout le monde est d’accord qu’il ne doit pas y avoir d’affrontements (…) la situation est gérable », a-t-il affirmé, s’exprimant par mégaphone et marchant avec des centaines de partisans dans les rues de la capitale.
Quelques heures plus tôt, le Premier ministre de 45 ans a accusé son état-major d’une tentative de coup d’Etat militaire après que ce dernier a appelé à sa démission.
« Nikol – Premier ministre ! », scandaient les soutiens de M. Pachinian réunis autour de lui, dont son fils et des gardes du corps.
A un moment, le cortège a croisé un groupe de partisans de l’opposition qui a traité M. Pachinian de « traître ».
Le principal parti d’opposition, Arménie prospère, a pour sa part appelé le Premier ministre à saisir sa « dernière chance » pour un départ du pouvoir sans violences et éviter « une guerre civile ».
« Nous devons éviter des confrontations. Il y a une atmosphère de fraternité en Arménie », a estimé pour sa part Nikol Pachinian, lors du défilé de jeudi.
Le Premier ministre arménien est depuis des semaines sous la pression de l’opposition, qui réclame sa démission à cause de la défaite militaire de l’Arménie face à l’Azerbaïdjan à l’automne 2020 dans le conflit du Nagorny Karabakh.
GIPHY App Key not set. Please check settings