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Le Royaume-Uni sanctionne les commandants militaires du Myanmar pour leur rôle de coup d’État

La Grande-Bretagne a annoncé jeudi de nouvelles sanctions contre des membres de l’armée birmane pour leur participation au coup d’État qui a renversé le gouvernement élu du pays.

Le ministre des Affaires étrangères, Dominic Raab, a déclaré que six autres généraux de haut niveau risquaient des sanctions pour de graves violations des droits de l’homme, en plus de 19 autres précédemment répertoriés par le Royaume-Uni.

La nouvelle série de sanctions vise le Conseil d’administration de l’État du Myanmar, qui a été mis en place à la suite du coup d’État pour exercer des fonctions d’État.

Les mesures interdisent immédiatement aux généraux, y compris le commandant en chef Min Aung Hlaing, de se rendre en Grande-Bretagne et empêcheront les entreprises et les institutions britanniques de gérer leurs fonds ou leurs ressources économiques en Grande-Bretagne.

Le gouvernement britannique a ajouté qu’il garantirait que les entreprises britanniques ne commercent pas avec les entreprises appartenant à l’armée du Myanmar.

Le gouvernement a déclaré qu’il mettait fin aux programmes d’aide qui envoyaient de l’argent au gouvernement du Myanmar, mais que l’aide atteindrait toujours «les plus pauvres et les plus vulnérables du Myanmar».

Le Royaume-Uni est l’ancien dirigeant colonial de la Birmanie, comme on l’appelait autrefois le Myanmar. L’armée birmane a pris le pouvoir le 1er février et a arrêté la dirigeante nationale Aung San Suu Kyi et d’autres personnalités pro-démocratie.

La Grande-Bretagne, qui occupe actuellement la présidence tournante du Groupe des Sept (G-7), s’est jointe au chœur des critiques internationales visant les généraux et appelle à la libération des dirigeants civils, dont Suu Kyi, élue démocratiquement.

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