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Des combats féroces à Marib au Yémen tue 50 combattants, commandant du gouvernement

Les combats dans la province de Marib au Yémen, ravagée par la guerre, entre les forces gouvernementales et les rebelles houthis ont tué environ 50 combattants, dont un commandant des forces spéciales, a déclaré samedi une source gouvernementale.

Plus tôt ce mois-ci, les Houthis ont repris leurs efforts pour capturer la ville de Marib, à 120 kilomètres (75 miles) à l’est de la capitale rebelle Sanaa.

La ville se trouve à proximité de certains des champs de pétrole les plus riches du Yémen et sa capture serait un prix majeur pour les rebelles.

« Vingt-deux membres des forces gouvernementales et plus de 28 rebelles sont morts au cours des dernières 24 heures dans les combats qui se poursuivent sans relâche sur les fronts de la province de Marib », a déclaré une source gouvernementale citée par l’Agence France-Presse (AFP ).

Une coalition dirigée par l’Arabie saoudite a lancé plus de 12 frappes aériennes pour soutenir les forces gouvernementales sur le terrain, selon la chaîne rebelle Al Masirah.

Le ministère des Affaires étrangères yéménite a déclaré samedi que les Houthis avaient frappé la ville avec 10 missiles balistiques. Les victimes et les dommages causés par l’attaque restent inconnus. Selon l’agence Anadolu (AA), le ministère de l’Information a déclaré que 12 000 personnes avaient été déplacées par les affrontements à Marib, qui accueille également quelque 2 millions de personnes déplacées internationalement (PDI) des régions du pays tenues par les Houthis.

Les troupes gouvernementales soutenues par l’Arabie saoudite repoussent une offensive des rebelles houthis contre Marib, riche en pétrole, à quelque 120 kilomètres (75 miles) à l’est de la capitale rebelle du Yémen, Sanaa, le 14 février 2021 (AFP Photo)

Vendredi, plus de 60 combattants ont été tués au cours des combats à Marib, le jour le plus sanglant depuis le début de l’offensive le 8 février.

Depuis lors, les affrontements ont fait des centaines de morts parmi les combattants des deux côtés, selon des sources gouvernementales, et déplacé des centaines de familles. Les Houthis ne divulguent généralement pas leurs pertes.

Le Yémen est impliqué dans une lutte de pouvoir sanglante depuis 2014 entre son gouvernement, soutenu par la coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite, et les rebelles houthis, qui contrôlent la majeure partie du nord.

Le conflit acharné a fait des dizaines de milliers de morts et déplacé des millions, selon les organisations internationales, déclenchant ce que l’ONU appelle la pire crise humanitaire au monde.

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