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début du procès à Versailles

La cour criminelle des Yvelines a débuté lundi le procès à huis clos d’un policier accusé d’avoir violé ou agressé sexuellement plusieurs enfants de moins de 10 ans et partagé des images pédopornographiques entre 2011 et 2018 sur Internet.

Les enfants victimes – dont des bébés – faisaient partie de la famille ou de l’entourage du policier des Hauts-de-Seine.

Incarcéré depuis mars 2018, le fonctionnaire de police comparaît jusqu’à vendredi pour viols sur mineurs et détention, diffusion et enregistrement d’images pédopornographiques, dans le cadre d’un réseau pédocriminel de la région d’Angers (Maine-et-Loire).

Lundi, devant certaines des familles de la quinzaine de victimes, il a déclaré à la cour, depuis le box des accués, vouloir répondre aux questions durant les débats.

Le trentenaire a été identifié à la faveur d’une enquête portant sur un Angevin de 27 ans, qui a été de son côté renvoyé devant les assises pour une série de viols aggravés et d’agressions sexuelles aggravées, entre 2010 et 2018. Cet homme avait fait l’objet d’une note sur Pharos, la plate-forme de signalement de contenus illicites en ligne.

L’examen des fichiers informatiques de l’accusé angevin a permis de remonter jusqu’au policier qui travaillait à Nanterre, a précisé à l’AFP l’avocate d’une des parties civiles dans ce dossier, Me Carole Foissy.

Le gardien de la paix répond de ces faits devant la cour criminelle, issue de la réforme de la justice de 2019. Elle est composée de cinq magistrats professionnels, mais sans jury populaire, et juge des crimes passibles de 15 à 20 ans de prison.

Ce choix est en partie motivé par le caractère « insoutenable » des photos et vidéos des viols qui risquait de « faire perdre trois ou quatre jurés par jour (…) qui ne voudraient pas revenir » dans une cour d’assises classique, a déclaré Me Carole Foissy.

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