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L’envoyé américain se rend à Kaboul alors que les talibans appellent au retrait des troupes

L’envoyé spécial américain en Afghanistan a atterri lundi à Kaboul pour des réunions avec les dirigeants afghans, dans le but de relancer un processus de paix en panne alors que la violence monte en flèche dans ce pays fatigué par la guerre et que la date limite pour le retrait des troupes américaines se rapproche.

L’arrivée de Zalmay Khalilzad marque la première fois qu’il retourne en Afghanistan depuis que le président américain Joe Biden a pris ses fonctions en janvier et lui a demandé de rester à son poste.

Les spéculations font rage sur l’avenir de l’Amérique en Afghanistan après que la Maison Blanche a annoncé son intention de revoir un accord de retrait négocié par Khalilzad et les talibans à Doha l’année dernière.

En vertu de cet accord, les États-Unis devraient se retirer d’Afghanistan en mai, mais une recrudescence des combats a fait craindre qu’une sortie rapide du pays ne déclenche un plus grand chaos alors que les pourparlers de paix entre le gouvernement de Kaboul et les talibans continuent de stagner.

À Kaboul, Khalilzad a rencontré le président afghan Ashraf Ghani et Abdullah Abdullah, qui préside le Haut Conseil afghan pour la réconciliation nationale, qui supervise les pourparlers de paix de Kaboul avec les insurgés au Qatar.

« Les deux parties ont discuté des prochaines étapes du processus de paix afghan et ont souligné les efforts supplémentaires pour accélérer le processus de paix », a déclaré un porte-parole présidentiel dans un communiqué.

L’envoyé devrait également se rendre au Qatar, où il rencontrera les dirigeants talibans et se rendra dans des capitales régionales non précisées, selon le département d’État. Khalilzad, politologue né en Afghanistan, est un vétéran des administrations républicaines qui a été ambassadeur des États-Unis auprès des Nations Unies, de l’Irak et de l’Afghanistan.

L’administration de Donald Trump, désireuse de mettre fin à la plus longue guerre américaine, a chargé Khalilzad de négocier avec les talibans, aboutissant à un accord signé au Qatar le 29 février de l’année dernière.

L’accord stipule que les États-Unis retireront toutes leurs troupes d’Afghanistan d’ici mai, les talibans promettant de ne pas permettre l’utilisation du territoire par des terroristes – l’objectif initial de l’invasion américaine après les attentats du 11 septembre 2001.

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