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Réseau de traite des êtres humains démantelé dans 4 pays européens

Un réseau sophistiqué de traite des êtres humains a été démantelé dans quatre pays européens, avec une trentaine de victimes d’Amérique du Sud et de Roumanie secourues, ont annoncé vendredi les procureurs français.

Treize personnes ont été arrêtées simultanément mardi en Espagne, en Italie, en Roumanie et en France, a indiqué Fabrice Belargent, procureur de la ville de Montpellier dans le sud de la France. Une enquête sur le proxénétisme aggravé et la traite des êtres humains impliquant un gang organisé a été ouverte.

Le procureur a déclaré que le réseau « particulièrement sophistiqué » comprenait des ressortissants roumains et colombiens.

« Les victimes ont été recrutées dans leur pays, attirées par l’espoir d’un avenir meilleur, et amenées en France », a déclaré Belargent. « Ensuite, ils ont été enfermés dans des appartements de type AirBnB sous la menace de leur personne et de leur famille. »

Il a dit qu’ils étaient également placés sous surveillance par caméra.

Trente-trois victimes, des Colombiens, des Dominicains, des Paraguayens et des Roumains âgés de 18 à 35 ans, ont jusqu’à présent été identifiées et accueillies par des associations de protection sociale.

Deux personnes ont été inculpées en France tandis qu’en Italie et en Roumanie, deux autres ont été arrêtées. Huit Colombiens ont été arrêtés en Espagne. Tous font l’objet de mandats d’arrêt européens et attendent une éventuelle extradition vers la France.

De plus, un hôtelier de la ville française de Perpignan a été détenu et libéré mais y sera poursuivi séparément.

L’enquête a débuté en juin 2020 lorsque deux jeunes Colombiennes se sont manifestées à Montpellier après avoir fui un appartement où elles avaient été détenues et contraintes de se prostituer pendant plusieurs semaines.

Les enquêteurs ont découvert un réseau avec des sites en France et à Barcelone, en Espagne, avec presque tous les bénéfices transférés en Roumanie et en Colombie. Seule une petite quantité a été donnée aux jeunes femmes.

Le procureur a déclaré qu’un système de rotation des victimes entre les villes visait à les déstabiliser, avec des emplacements situés dans au moins 17 villes françaises.

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