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Roux de Bézieux pointe le manque de femmes dans les instances dirigeantes des entreprises

Le président de l’organisation patronale Medef a regretté lundi le manque de présence féminine au sein des instances dirigeantes des entreprises françaises et annoncé travailler avec le gouvernement sur un index pour améliorer la situation.

« On a un problème en France au niveau des directions, des comités de direction, et il faut le traiter. Je ne le dis pas simplement pour un sujet d’égalité mais aussi pour un sujet d’efficacité », a expliqué Geoffroy Roux de Bézieux sur la radio Europe 1.

Il a relevé que des études montraient que les entreprises qui accordaient davantage de place aux femmes étaient « plus performantes ».

Pas question pour autant, selon le dirigeant du Medef, d’imposer des quotas pour les comités exécutifs comme la loi Copé-Zimmermann l’avait fait en 2011 pour les conseils d’administration.

Car, a-t-il ajouté, alors que les administrateurs sont nommés pour trois ans et peuvent être éventuellement reconduits, aucune rotation automatique n’a lieu au sein des comités de direction.

« Il faut que les gens démissionnent ou, pour dire les choses en français, qu’ils soient licenciés. Si on licence des hommes pour faire de la place aux femmes, il y a un problème de discrimination, il y a un problème de légalité », a prévenu M. Roux de Bézieux.

Pour améliorer la situation, il a toutefois affirmé mettre au point avec la ministre du Travail, Elisabeth Borne, « un index sur ces 10% de cadres dirigeants pour les féminiser le plus rapidement en tenant compte du point de départ des entreprises », sans donner davantage de détails.

Plusieurs ministres s’étaient prononcés fin janvier pour l’instauration de quotas de femmes dans les comités exécutifs et de direction des entreprises, nécessaires selon eux pour aider à briser le « plafond de verre ».

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