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un mineur de 14 ans grièvement blessé

Un adolescent de 14 ans, grièvement blessé, se trouvait entre la vie et la mort lundi après une nouvelle rixe entre bandes de jeunes en région parisienne, où deux collégiens avaient été mortellement poignardés en février.

« Quatre mineurs ont été placés en garde à vue » après l’affrontement qui s’est produit à Champigny-sur-Marne, à une douzaine de kilomètres à l’est de Paris, a indiqué une source policière.

Un garçon de 14 ans a été grièvement blessé au thorax à l’arme blanche et « son pronostic vital est engagé », selon la même source. L’adolescent s’est trouvé en arrêt cardiaque et a été ranimé par les pompiers, a indiqué une autre source proche du dossier.

Il a été hospitalisé au CHU Henri-Mondor à Créteil, tandis qu’un autre mineur de 16 ans, blessé pendant la même rixe, a été conduit à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre, a indiqué la police.

L’affrontement violent s’est produit vers 18H00 dans le centre-ville de Champigny-sur-Marne, où au moins une quinzaine de jeunes de quartiers distincts se sont affrontés, a indiqué à l’AFP le parquet de Créteil. L’enquête a été confiée à la sûreté territoriale du Val-de-Marne.

– Quartiers rivaux –

Les deux blessés sont issus des deux quartiers rivaux des Boullereaux et des Mordacs, selon le maire de la ville de 77.000 habitants, Laurent Jeanne (Libres!), joint par l’AFP.

« Nous connaissons une recrudescence de ces phénomènes de bandes depuis au moins un an, je déplore qu’on n’arrive pas à les juguler et qu’à nouveau ces violences deviennent une banalité », a ajouté l’édile.

En juin, à Champigny-sur-Marne, deux jeunes avaient été blessés dans une rixe aux abords d’un collège. Une vingtaine d’adolescents de la ville et de La Queue-en-Brie s’étaient donné rendez-vous via les réseaux sociaux pour en découdre à coups de barres de fer et de bâtons.

La présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse (Libres!), a réagi sur Twitter en écrivant: « la guerre des bandes continue avec deux mineurs grièvement blessés ».

Les 22 et 23 février, deux rixes mortelles s’étaient produites dans le département voisin de l’Essonne: une collégienne avait reçu un coup de couteau mortel dans la petite ville de Saint-Chéron puis un garçon était mort poignardé à Boussy-Saint-Antoine, lors de violentes bagarres distinctes.

Treize mineurs au total ont été mis en examen pour ces deux drames, survenus dans deux villes distantes de 45 kilomètres.

Ces violences sont devenues un sujet politique.

Sur Twitter, Valérie Pécresse a écrit que Laurent Jeanne, maire de Champigny-sur-Marne depuis juin, allait créer « une police municipale armée ».

Jordan Bardella, numéro deux du Rassemblement national, a de son côté réclamé sur Twitter un « tour de vis judiciaire », en affirmant que la cause principale des rixes était « la certitude de l’impunité » pour les mineurs impliqués.

Le 1er mars, les ministres de l’Intérieur, de la Justice et de l’Education s’étaient réunis pour décréter la mobilisation générale du gouvernement contre le phénomène des rixes entre jeunes. Un plan de lutte contre les bandes doit être adopté d’ici le 1er mai.

Selon le ministère de l’Intérieur, trois personnes avaient été tuées et 218 blessées lors des affrontements entre bandes recensés l’an dernier.

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