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La France ouvre au public ses archives sur le génocide rwandais

La France a ouvert ses archives sur le génocide rwandais de 1994 après qu’une commission qui a passé près de deux ans à découvrir le rôle du pays dans la crise a conclu que le gouvernement français avait réagi trop lentement en appréciant l’ampleur de l’horreur, qui a fait plus de 800000 morts, mais l’a effacée. de complicité dans le massacre. L’ordre est venu le 27e anniversaire du début de l’abattage.

Les archives concernent le travail de l’ancien président François Mitterrand et de son Premier ministre Edouard Balladur entre 1990 et 1994 lorsque le génocide a commencé, selon un communiqué publié au journal officiel de la France qui publie des décrets du gouvernement.

De nombreux documents – qui incluent des télégrammes diplomatiques et des notes confidentielles – étaient les sources d’un rapport tant attendu d’historiens publié à la fin du mois dernier sur le rôle de la France dans le génocide.

Le génocide a vu environ 800 000 personnes massacrées, principalement de la minorité ethnique tutsie, entre avril et juillet 1994. Une commission mise en place par le président Emmanuel Macron a conclu que la France portait des responsabilités écrasantes dans le génocide et était « aveugle » aux préparatifs des massacres.

Son rapport publié le mois dernier indiquait qu’il y avait eu un « échec » de la part de la France sous Mitterrand, tout en ajoutant qu’il n’y avait aucune preuve que Paris était complice des meurtres. Macron a ordonné le rapport après des années d’accusations, la France n’a pas fait assez pour arrêter les massacres et a même été complice des crimes.

La question empoisonne toujours les relations modernes entre la France et le Rwanda sous la direction de son président Paul Kagame, un ancien rebelle tutsi qui dirige la nation montagneuse de la région des Grands Lacs en Afrique depuis les séquelles du génocide.

L’Elysée a déclaré qu’il espérait que le rapport marquerait un processus de réconciliation « irréversible » entre la France et le Rwanda, que Macron a déclaré vouloir visiter cette année.

Le Rwanda a décrit le rapport comme «une étape importante vers une compréhension commune du rôle de la France dans le génocide contre les Tutsi».

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