in

Une disparue « très probablement » retrouvée sous une dalle en béton

Le compagnon d’une femme recherchée depuis des semaines a été placé mercredi en garde à vue après la découverte à Bédarieux (Hérault) sous une dalle en béton du domicile conjugal d’un cadavre qui est « très probablement » celui de la disparue.

« Les techniciens en investigation criminelle du groupement de gendarmerie de Montpellier ont procédé à l’extraction méticuleuse du corps qui s’est terminée en milieu d’après-midi en présence d’un médecin légiste qui a pu faire un premier examen », a indiqué mercredi soir le procureur de Béziers dans une déclaration transmise à l’AFP. « Il s’agit très probablement du corps d’Aurélie Vaquier en raison de la présence d’un tatouage très reconnaissable et d’un piercing ».

Une autopsie et un scanner du corps doivent être pratiqués jeudi et des prélèvements ADN seront alors également effectués pour confirmer ultérieurement l’identification de la victime, a ajouté Raphaël Balland.

Le cadavre a été découvert « dissimulé sous une dalle de béton » grâce notamment à un « chien de recherche » et un « géoradar permettant le sondage des sols et des cloisons », avait auparavant précisé M. Balland.

Mercredi après 17H00, une vingtaine de membres de la gendarmerie et de la police scientifique s’affairaient encore sur les lieux, dans le centre de Bédarieux, à une trentaine de kilomètres au nord de Béziers, près d’un petit ensemble de logements aux murs roses et aux volets verts, a constaté un photographe de l’AFP.

Agé de 39 ans, le compagnon d’Aurélie, 38 ans, a été placé en garde à vue en fin de matinée. Il résidait toujours au domicile du couple.

Il appartiendra à la juge d’instruction, à l’issue du délai maximal de 48 heures de la garde à vue, d’ordonner ensuite, ou pas, la présentation de cet homme devant elle.

La disparition avait été signalée par le compagnon le 23 février auprès de la gendarmerie de Bédarieux, plus de trois semaines après que sa compagne ait, selon lui, donné signe de vie pour la dernière fois, le 28 janvier, a rappelé M. Balland.

Selon son compagnon, elle aurait quitté le domicile conjugal sans aucun moyen de paiement ou de locomotion, avec uniquement son téléphone portable et quelques vêtements. Certains proches avaient ensuite reçu un message étrange évoquant le désir de se retirer pour écrire.

Une enquête avait été ouverte le 23 février par le parquet de Béziers « pour disparition inquiétante », puis le 1er mars une information judiciaire pour « enlèvement et séquestration ». Depuis mercredi, le magistrat instructeur est également saisi de faits de meurtre.

En marge des recherches menées par la gendarmerie qui avait notamment lancé un appel à témoignages avec la photo de la disparue aux cheveux bruns et au visage fin, plusieurs battues dans la région de Bédarieux et autour du lac Salagou et une marche avaient été organisées par le cercle familial et amical de la jeune femme.

Ses proches, notamment son frère, n’ont jamais cru à un départ volontaire.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

GIPHY App Key not set. Please check settings

    Philipsen, un garçon dans le vent

    Le roi Abdallah de Jordanie dit que «  la sédition est enterrée  » après la tourmente du palais