Les États-Unis se disent prêts à lever les sanctions contre l’Iran

Les États-Unis ont déclaré mercredi qu’ils étaient prêts à lever les sanctions contre l’Iran pour reprendre le respect de l’accord nucléaire, y compris celles qui sont incompatibles avec le pacte de 2015, mais n’ont fourni aucun détail.

«Nous sommes prêts à prendre les mesures nécessaires pour revenir au respect du JCPOA, y compris en levant les sanctions qui sont incompatibles avec le JCPOA. Je ne suis pas en mesure ici de vous donner un chapitre et un verset sur ce que cela pourrait être », a déclaré le porte-parole du département d’État américain Ned Price aux journalistes.

Il faisait référence au pacte officiellement appelé Plan d’action global conjoint (JCPOA).

L’ancien président américain Donald Trump s’est retiré de l’accord de 2015, qui a levé les sanctions économiques contre l’Iran en échange de restrictions à son programme nucléaire, et a réimposé les sanctions américaines, incitant l’Iran à violer les limites atomiques de l’accord.

Les parties restantes de l’accord – l’Iran, la Grande-Bretagne, la Chine, la France, l’Allemagne et la Russie – ont convenu mardi de former deux groupes d’experts dont le travail consiste à marier des listes de sanctions que les États-Unis pourraient lever avec des obligations nucléaires que l’Iran devrait respecter.

La déclaration du département d’État américain est intervenue après que des diplomates des grandes puissances et de l’Union européenne se soient réunis mercredi séparément avec l’Iran et les États-Unis pour discuter des sanctions que Washington pourrait supprimer et des restrictions nucléaires que Téhéran pourrait observer, dans un effort pour ramener les deux pays en conformité avec l’accord nucléaire de 2015, a déclaré un responsable américain cité par Reuters.

Les États-Unis et l’Iran, ennemis de longue date, ont déclaré qu’ils ne s’attendaient pas à des percées rapides dans les pourparlers qui ont commencé mardi à Vienne, avec des diplomates européens et d’autres comme intermédiaires, car Téhéran rejette pour l’instant les discussions en face à face.

Les diplomates ont déclaré que les groupes de travail, qui sont présidés par l’UE et excluent les États-Unis, se sont réunis mercredi. Un responsable américain a déclaré sous couvert d’anonymat que la délégation américaine à Vienne avait été informée des discussions.