La mosquée Arrahma de Nantes, en France, a fait l’objet d’un incendie criminel vendredi, rapporte le quotidien français Ouest-France.
L’attaque s’est produite dans la nuit de jeudi à vendredi lorsque les auteurs ont déplacé des poubelles devant l’une des trois portes de la mosquée et y ont mis le feu. La porte a été détruite et le sol et le mur de la mosquée ont été noircis par l’incendie qui a suivi. Les flammes ont été remarquées vers 2 h 50, heure locale. Une enquête a été ouverte sur l’incident.
Le ministre de l’Intérieur Gerald Darmanin et la maire Johanna Rolland ont condamné l’attaque avec Rolland affirmant que la liberté de culte est l’un des fondements de la république.
Le même week-end, une autre mosquée a été attaquée, cette fois dans la ville de Rennes et maculée d’insultes islamophobes; «La croisade reprendra» et «non à l’islamisation».
Les attaques font suite à un projet de loi islamophobe, qui a suscité des protestations dans tout le pays.
Le projet de loi, approuvé par l’Assemblée nationale française le 16 février, est critiqué car il cible la communauté musulmane et impose des restrictions sur presque tous les aspects de leur vie. Il prévoit d’intervenir dans les mosquées et les associations chargées de leur administration, ainsi que de contrôler les finances des associations et des organisations non gouvernementales (ONG) appartenant à des musulmans.
Il restreint également les choix éducatifs de la communauté musulmane en empêchant les familles de donner aux enfants une éducation à la maison. Le projet de loi interdit également aux patients de choisir des médecins en fonction du sexe pour des raisons religieuses ou autres et rend obligatoire «l’éducation à la laïcité» pour tous les agents publics.
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