Le corps d’Aurélie Vaquier, retrouvé sous une dalle, formellement identifié

L’identité d’Aurélie Vaquier, dont le corps avait été retrouvé dissimulé sous une dalle de béton, a été définitivement confirmée par une expertise génétique, a indiqué jeudi le procureur de Béziers, précisant qu’une demande de remise en liberté de son compagnon avait été rejetée.

Ordonnée par la juge d’instruction, l’expertise génétique a eu lieu après que plusieurs éléments eurent permis une première identification, notamment grâce à la présence de plusieurs tatouages reconnaissables sur le corps de la victime, retrouvée à son domicile à Bédarieux (Hérault).

Lors d’une perquisition approfondie, le corps avait été retrouvé le 7 avril dans un sarcophage qu’il avait fallu percer. Il était dissimulé sous une estrade en pierre et en bois et sous de nombreux objets empilés.

Jeudi, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Montpellier a rejeté la demande de remise en liberté du compagnon. Âgé de 39 ans, il avait eu deux enfants avec une autre femme de laquelle il était en train de divorcer. Il a été écroué le 9 avril après une longue garde à vue au cours de laquelle il a déclaré « qu’il n’y (était) pour rien », affirmant que sa compagne avait été « tuée par une autre personne“.

À ce jour, les causes du décès n’ont toujours pas été déterminées. Aucune lésion visible n’explique de manière évidente le décès, avait souligné le procureur Raphaël Balland lors d’une conférence de presse, parlant « d’hypothèses qu’il convient de conserver secrètes afin de préserver la suite des investigations ».