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suppressions de postes envisagées dans l’impression

Le groupe Sipa Ouest-France envisage de déménager l’une de ses rotatives d’Angers à Nantes, ce qui entraînerait 23 suppressions de postes, et de réduire de 35 emplois l’impression à Ouest-France, ont indiqué jeudi des élus du Syndicat national des journalistes (SNJ).

« La direction du Courrier de l’Ouest a annoncé son projet de déménagement de la rotative d’Angers à Nantes en 2024 (…). Elle motive ce choix par la +rationalisation des coûts de production+ dans le cadre d’un nouveau projet industriel de modernisation, alors que le groupe perd 310.000 exemplaires par jour par rapport à (il y a) dix ans », indiquent les élus SNJ dans un communiqué, condamnant un projet « qui porte un coup dur à l’emploi ».

Le groupe Sipa Ouest-France avait engagé en 2018 une réorganisation de ses rédactions qui avait suscité une forte opposition et a été depuis partiellement abandonnée. Cette nouvelle restructuration concerne uniquement les activités d’impression, dans le cadre d’un plan industriel à dix ans, selon le syndicat.

Un comité social et économique doit se tenir jeudi 29 avril à Angers pour le Courrier de l’Ouest et un second à Rennes pour Ouest-France.

Interrogé par l’AFP, le directeur général délégué du groupe Philippe Toulemonde a indiqué qu’il communiquerait à l’issue des CSE.

Selon le SNJ, les Journaux de Loire, une filiale de Sipa Ouest-France qui comprend notamment Le Courrier de l’Ouest et Le Maine Libre, seront tirés à Nantes en 2024 sur la rotative d’Angers « dotée d’un nouveau groupe couleur ».

Au total, « 48 salariés du technique au Courrier de l’Ouest seraient concernés: 25 salariés seraient affectés à Nantes ou à Rennes, passant sous contrat Ouest-France, et 23 salariés seraient concernés par un départ », précise le SNJ, qui anticipe l’ouverture d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) au 1er septembre pour le Courrier de l’Ouest.

Outre les conséquences sur l’emploi, le SNJ s’inquiète d’un avancement des horaires de bouclage, avec le risque « que l’actu chaude disparaisse peu à peu du papier des trois titres » et pointe également le « renforcement de la dépendance » des Journaux de Loire à la maison-mère.

Au niveau du groupe, l’effectif du secteur industriel devrait passer « de 256 à 176 salariés d’ici à 2024, soit 80 postes supprimés, dont 35 à Ouest-France », poursuit le SNJ.

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