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déjà fini pour Tsitsipas et Medvedev, Nadal et Barty en contrôle à Madrid

Stefanos Tsitsipas, de manière inattendue, et Daniil Medvedev, décidément pas à son aise sur terre battue, ont quitté le Masters 1000 de Madrid dès leur deuxième match jeudi, alors que Rafael Nadal et Ashleigh Barty ont tenu leur rang.

C’est un coup d’arrêt pour Tsitsipas, N.1 à la Race, le classement établi sur l’année civile, vainqueur sur terre battue de son premier Masters 1000 à Monte-Carlo et finaliste à Barcelone en 2021. Le N.5 mondial a buté sur le Norvégien Casper Ruud (22e) dès les huitièmes de finale 7-6 (7/4), 6-4.

Si les deux joueurs ont été extrêmement solides sur leurs mises en jeu et se sont rendu coup pour coup dans le premier set, aucune balle de break et 39 points gagnés chacun, le Grec s’est heurté en particulier au coup droit dévastateur de Ruud. Dans la manche suivante, il a payé cash sa baisse de régime au service à 3 jeux partout (deux doubles fautes).

Ruud s’offre ainsi le premier succès de sa carrière contre un joueur du top 5.

Voir Medvedev stoppé au même stade est moins surprenant, puisque la veille, le N.3 mondial, de retour sur le circuit après avoir été testé positif au Covid-19 mi-avril, avait obtenu sa première victoire sur ocre depuis plus de deux ans (avril 2019).

– Thiem « mieux qu’attendu » –

Sur un court moitié à l’ombre, moitié au soleil, c’est le Chilien Cristian Garin (25e), spécialiste d’une surface à laquelle le Russe n’adhère vraiment pas, qui l’a fait chuter (6-4, 6-7 (2/7), 6-1).

Le compteur de victoires en carrière sur terre battue de Medvedev reste ainsi bloqué à onze (pour 19 défaites), à un peu plus de trois semaines de Roland-Garros (30 mai-13 juin), où il n’a jamais franchi le premier tour en quatre participations.

Un autre Russe est tombé en huitièmes de finale, Aslan Karatsev, révélation de la première partie de saison mais dominé 6-4, 6-3 par le Kazakh Alexander Bublik (44e), futur adversaire de Ruud.

Nadal (N.2) a lui tranquillement rallié les quarts de finale (6-3, 6-3 en 1h19) aux dépens du cogneur australien Alexei Popyrin (76e). Il y retrouvera le N.7 mondial Alexander Zverev.

Depuis sa défaite en quarts de finale à Monte-Carlo (contre Rublev), « Rafa » est désormais sur une série de sept victoires consécutives, entamée à Barcelone après avoir remporté son premier trophée de la saison.

Face à Popyrin, qui a beaucoup tenté mais aussi beaucoup manqué (20 coups gagnants et autant de fautes directes), l’Espagnol treize fois vainqueur de Roland-Garros a su écarter cinq des six balles de break auxquelles il a été confronté.

« Je me sens de plus en plus en confiance à chaque match, il y a des choses que je peux mieux faire, mais je ne me plains pas de mon jeu aujourd’hui (jeudi) », estime-t-il.

– Barty enchaîne –

Pour son tournoi de reprise après un mois et demi de recul, entre vertige post-premier sacre en Grand Chelem à l’US Open 2020 et usure mentale face aux contraintes sanitaires, Dominic Thiem (N.4) a lui maîtrisé 7-6 (9/7), 6-4 un autre Australien, l’accrocheur Alex de Minaur (24e) en un peu moins de deux heures.

« Je me sens beaucoup mieux que ce à quoi je m’attendais », apprécie l’Autrichien, toutefois « plus souvent essoufflé, et trop tendu sur certains coups ».

« Il faut que je retrouve du rythme », ajoute-t-il. Ce n’est pas son quart de finale face au bombardier américain John Isner (39e), venu à bout 7-6 (7/4), 3-6, 7-6 (7/4) d’Andrey Rublev (N.7), récent finaliste à Monte-Carlo, qui lui permettra.

Dans le tableau féminin, Barty, tombeuse 6-4, 6-3 de l’invitée surprise espagnole Paula Badosa (62e) et plus qu’à une victoire d’un quatrième titre en 2021, en autant de finales jouées, est la première finaliste. Elle y affrontera la Bélarusse Aryna Sabalenka (7e) ou la Russe Anastasia Pavlyuchenkova (41e), opposées en soirée.

Depuis qu’elle voyage de nouveau malgré le Covid-19, la N.1 mondiale et lauréate de Roland-Garros 2019 ne s’éparpille pas : elle s’est imposée successivement à Miami début avril et à Stuttgart (Allemagne) il y a une dizaine de jours.

L’année dernière, en pleine pandémie, l’Australienne avait préféré rester sur son île-continent relativement épargnée quand le tennis avait repris ses droits au coeur de l’été.

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