Lundi, quatre personnes ont été poignardées par un agresseur brandissant un couteau dans un supermarché néo-zélandais. Dans le déchaînement qualifié par les autorités de « aléatoire » et non lié au terrorisme, trois ont été gravement blessés.
La police a déclaré que l’attaque – très inhabituelle dans la nation normalement pacifique du Pacifique Sud – s’est produite dans un supermarché Countdown dans le centre de Dunedin à 14h30 (02h30 GMT) et qu’un homme avait été placé en garde à vue.
Des témoins ont déclaré aux médias locaux qu’un homme portant deux couteaux avait poignardé le personnel du supermarché et que des passants qui tentaient de l’arrêter avaient également été blessés.
L’attaque de masse la plus récente en Nouvelle-Zélande a été la fusillade dans les mosquées de Christchurch en mars 2019, lorsqu’un terroriste suprémaciste blanc a assassiné 51 fidèles musulmans et gravement blessé 40 autres.
La Première ministre Jacinda Ardern a déclaré que sa première question à la police était de savoir si l’attaque de Dunedin avait des implications sur la sécurité nationale, mais ils lui ont assuré que non.
«À ce stade, rien ne permet de penser du point de vue de la police que c’est ce qu’ils définiraient comme un événement terroriste domestique», a-t-elle déclaré aux journalistes.
Le commandant du district de police du sud, Paul Basham, a qualifié l’incident d ‘ »attaque aléatoire » et a déclaré que l’auteur serait confronté au tribunal mardi.
Les autorités ont initialement signalé que cinq personnes avaient été poignardées, mais l’ont ensuite ramené à quatre, Basham affirmant que l’attaquant avait été légèrement blessé au cours de l’incident.
Il a décrit les actions de ceux qui ont arrêté l’homme comme « rien de moins que héroïque », affirmant qu’ils avaient évité d’autres blessures.
Basham a déclaré que trois des victimes devaient subir une intervention chirurgicale pendant la nuit.
Le directeur général de Countdown, Spencer Sonn, a déclaré que tout le monde dans la chaîne de supermarchés était « choqué et dévasté » par l’attaque.
La Nouvelle-Zélande a introduit des lois sévères sur les armes à la suite de l’attaque de Christchurch pour limiter l’accès aux armes à feu.
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