Les Nations Unies ont déclaré vendredi qu’elles estimaient qu’environ 10 000 Palestiniens ont dû quitter leurs maisons à Gaza « en raison des hostilités en cours » au milieu de l’agression israélienne qui a fait des dizaines de morts parmi les civils, y compris des enfants.
« Ils se réfugient dans des écoles, des mosquées et d’autres endroits pendant la pandémie mondiale de COVID-19 avec un accès limité à l’eau, à la nourriture, à l’hygiène et aux services de santé », a déclaré le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires dans un communiqué.
« Les hôpitaux et l’accès aux services d’eau et d’assainissement dépendent de l’électricité, dont le carburant s’épuisera dimanche », a-t-il ajouté.
Le bureau a déclaré que les autorités israéliennes et les groupes palestiniens doivent immédiatement permettre à l’ONU et à ses partenaires humanitaires d’apporter du carburant, de la nourriture et des fournitures médicales, et de déployer du personnel humanitaire.
« Toutes les parties doivent toujours adhérer aux lois internationales sur les droits humanitaires et les droits de l’homme », a-t-il ajouté.
Le bureau a réitéré l’appel du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, à une désescalade immédiate à Gaza et en Israël.
Au moins 122 Palestiniens, dont 31 enfants et 20 femmes, ont été tués et 900 autres blessés dans l’offensive israélienne en cours contre Gaza. Israël continue d’attaquer Gaza par de violents bombardements qui ont causé d’importants dégâts aux bâtiments résidentiels de l’enclave.
À ce jour, neuf Israéliens ont été tués dans les récentes violences – huit d’entre eux dans des attaques à la roquette, en plus d’un soldat tué lorsqu’un missile guidé antichar a frappé sa jeep.
Les tensions ont été vives dans la région de Sheikh Jarrah, à Jérusalem-Est occupée, au cours du mois dernier, alors que les colons israéliens se précipitaient à la suite d’une ordonnance du tribunal pour l’expulsion des familles palestiniennes de la région. En conséquence, les Palestiniens ont protesté pour les habitants de Sheikh Jarrah qui ont été ciblés et menacés d’expulsion par les forces israéliennes.
Israël a occupé Jérusalem-Est pendant la guerre israélo-arabe de 1967 et a annexé toute la ville en 1980 – une décision qui n’a jamais été reconnue par la communauté internationale.
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