in

Pécresse veut créer un fonds pour entrer au capital de 150 entreprises

Valérie Pécresse, présidente sortante d’Ile-de-France et candidate à sa réélection, veut créer un fonds d’investissement pour entrer au capital de 150 entreprises en difficulté, effacer la « dette Covid » des TPE-PME en difficulté et créer une banque régionale des jeunes, a-t-elle annoncé mardi dans un entretien à La Tribune.

« Nous allons effacer la dette Covid pour les TPE-PME en difficulté bénéficiaires du fonds Résilience », lancé avec la Banque des Territoires et des collectivités franciliennes pour relancer l’activité, affirme l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, qui veut ainsi « rendre » 37,5 millions d’euros aux entreprises de la région.

La candidate Libres! (ex-LR) veut aussi créer un « fonds d’investissement stratégique régional d’un montant de 200 millions d’euros pour assurer la continuité de nos TPE-PME et ETI (entreprises de taille intermédiaire), les aider à traverser les turbulences et protéger leurs emplois en nous plaçant dans les angles morts de l’Etat ».

Avec ce fonds, qui servira aux secteurs les plus touchés par la crise – hôtellerie-restauration, événementiel, tourisme, culture, « sous-traitants de l’aéronautique et de l’automobile »… -, Valérie Pécresse entend faire entrer la région « au capital de 150 TPE-PME et ETI et éviter qu’elles se surendettent ».

Candidate possible à l’élection présidentielle, Valérie Pécresse dit avoir aidé plus de 470.000 entreprises en difficulté économique, « soit près d’une entreprise francilienne sur deux », et avoir sauvegardé « près de 30.000 emplois » grâce au fonds Résilience.

Mme Pécresse veut aussi lancer une « banque régionale des jeunes » qui pourra, en partenariat avec une autre banque, « prêter sans caution aux étudiants ou aux jeunes en formation pour financer leurs études, mais aussi octroyer des prêts sur l’honneur aux jeunes créateurs d’entreprises ». La Région pourrait garantir 50.000 prêts par an, soit 20% des étudiants franciliens et autant que l’Etat, avance-t-elle.

Pour réduire les inégalités territoriales au sein de la région, la candidate sortante propose de créer « une trentaine de zones de reconquête économique », où les aides existantes à la relocalisation et à la réindustrialisation, qui peuvent aller jusqu’à 800.000 euros par projet, « pourront donc atteindre jusqu’à 1,2 million d’euros ».

Pour la réouverture des terrasses le 19 mai, la Région va débourser près de 4 millions d’euros pour aider les restaurateurs à aménager leurs terrasses à hauteur de 1.000 euros, annonce également sa présidente, qui s’inquiète « des hésitations gouvernementales sur le pass sanitaire » dont pourrait pâtir la région capitale vis-à-vis de ses concurrentes européennes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

GIPHY App Key not set. Please check settings

des manifestants condamnés, la répression se durçit

« le public nous a manqué », assure l’EPCR