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dernier appel pour Tokyo pour la natation française

A moins de quarante jours des Jeux olympiques de Tokyo (23 juillet-8 août), la natation française distribue ses derniers billets qualificatifs lors des Championnats de France, de mardi à dimanche à Chartres.

Pendant ce temps-là, les mastodontes de la natation mondiale, Américains et Australiens, accélèrent en pleines sélections couperet.

A Adélaïde, dans le sud de l’île-continent, la jeune Ariarne Titmus (20 ans) vient de chatouiller le record du monde du 400 m de Katie Ledecky (3:56.90 pour 3:56.46), et plus encore celui du 200 m de Federica Pellegrini (1:53.09 pour 1:52.98).

A Omaha, dans le Midwest américain, les choses sérieuses commenceront mercredi pour la bombe du sprint Caeleb Dressel, treize médailles d’or mondiales accumulées entre 2017 et 2019.

Côté français, ils ne sont que cinq à ce stade à avoir d’ores et déjà leur sésame olympique en poche : Florent Manaudou, sur 50 m, Marie Wattel (100 m et 100 m papillon), Yohann Ndoye Brouard (100 m dos et 200 m dos), Mélanie Hénique (50 m) et David Aubry (800 m).

Les quatre premiers parce qu’ils ont rempli le premier critère exigé par l’encadrement tricolore, à savoir nager un chrono équivalent à une finale mondiale avant fin mars. Le dernier au titre de son podium mondial (bronze) en 2019.

Pour tous les autres, la qualification pour Tokyo passe nécessairement par Chartres. Mais les règles du jeu y sont assouplies.

Pour composter son billet, c’est cette fois un temps correspondant à une accession en demi-finales mondiales qui est demandé, en plus d’un minima en séries. Le tout dans la limite de deux nageurs qualifiés par course.

A titre d’exemple, sur 200 m jeudi, Charlotte Bonnet devra nager en 1 min 57 sec 28 au minimum en finale pour valider sa qualification, contre 1 min 56 sec 63 fixés au cours de la première fenêtre de sélection.

– « 20 à 25 » qualifiés envisagés –

Outre Bonnet, on suivra en particulier Mehdy Metella, sur 100 m (48.57 demandés) vendredi – comme Maxime Grousset et Clément Mignon – et 100 m papillon dimanche (51.96), Béryl Gastaldello et Bonnet de nouveau sur 100 mercredi (54.38), ainsi que Fantine Lesaffre et les jeunes Cyrielle Duhamel et Léon Marchand en 4 nages, ou encore le jeune dossiste Mewen Tomac.

« Les résultats observés depuis Saint-Raphaël (où ont eu lieu les Championnats de France 2020 en décembre, ndlr), et notamment les performances réussies par quelques-uns de nos plus jeunes prétendants au cours des derniers Championnats d’Europe à Budapest (mi-mai) sont encourageants et nous laissent envisager la sélection possible de vingt à vingt-cinq nageurs », estime le directeur de la natation course Richard Martinez.

Pour ceux déjà assurés d’être du voyage au Japon, Manaudou en tête, il s’agira d’une intéressante prise de température – a priori la dernière pour le sprinter marseillais – avant de plonger dans le grand bain tokyoïte.

Elle sera d’autant plus scrutée pour le champion olympique 2012 et vice-champion olympique 2016 de l’aller simple, revenu à la natation au printemps 2019 avec l’ambition de reconquérir l’or olympique, que ses récentes sorties, tant à Budapest mi-mai (5e en 21.81) qu’à Monaco puis Canet depuis, où il a enchaîné six 50 m au-dessus des 22 sec, l’ont clairement laissé sur sa faim.

« C’est un peu dur de nager de moins en moins vite. Ca entame ma confiance parce que j’ai toujours nagé vite en préparation, c’est un petit choc », concédait-il à L’Equipe début juin, avec l’objectif affiché d' »essayer d’améliorer (son) meilleur temps de la saison » (21.67) à Chartres.

Réponse dimanche à 18 heures pile.

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