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L’ONU réélit Antonio Guterres au poste de secrétaire général

L’Assemblée générale des Nations Unies a élu vendredi à l’unanimité Antonio Guterres pour un second mandat de secrétaire général, lui donnant cinq ans supplémentaires à la tête de l’organisation mondiale de 193 membres, à un moment où un monde profondément divisé fait face à de nombreux conflits, à l’impact croissant du changement climatique et d’une pandémie qui continue de faire le tour du monde.

Les ambassadeurs dans l’hémicycle ont applaudi lorsque le président de l’Assemblée, Volkan Bozkir, a annoncé la réélection de Guterres par acclamation, sans vote.

Juste avant l’annonce, l’ambassadeur d’Estonie à l’ONU Sven Jurgenson, l’actuel président du Conseil de sécurité, a lu une résolution adoptée par le conseil de 15 membres recommandant Guterres pour un second mandat.

Plus tôt dans le mois, le Conseil de sécurité de l’ONU avait soutenu la candidature de Guterres pour un second mandat de secrétaire général, un obstacle crucial dans le processus. Le nouveau mandat du chef de l’ONU devrait commencer le 1er janvier 2022.

En vertu de la Charte des Nations Unies, l’Assemblée générale élit le secrétaire général sur recommandation du Conseil de sécurité. Guterres était le seul candidat nommé par un État membre de l’ONU, son pays d’origine, le Portugal, où il était auparavant Premier ministre, et le président actuel du pays était dans la salle de réunion pour regarder l’événement.

Immédiatement après sa réélection, Guterres a prêté serment et prononcé un discours exhortant les pays membres de l’ONU « à faire tout leur possible pour surmonter les divisions géostratégiques actuelles et les relations de pouvoir dysfonctionnelles ».

« Il y a trop d’asymétries et de paradoxes », a-t-il déclaré. « Ils doivent être abordés de front. »

Guterres a exprimé l’espoir que « ce que nous vivons aujourd’hui en termes de méfiance est, je l’espère, une aberration mais cela ne peut pas devenir la norme ».

Traditionnellement, les candidats aux postes les plus élevés de l’ONU ont été nommés par un État membre de l’ONU, mais ce n’est pas une exigence dans la Charte des Nations Unies ou dans une résolution adoptée par l’Assemblée générale en 2015.

Cette mesure a rendu la sélection auparavant largement secrète du secrétaire général plus ouverte et transparente, permettant pour la première fois aux États membres de voir des informations de base sur tous les candidats, y compris leur curriculum vitae, et de les interroger lors de séances publiques.

Guterres, un ancien chef des réfugiés de l’ONU, a été élu par l’assemblée pour succéder à Ban Ki-moon après une course très disputée et transparente en octobre 2016 qui comprenait initialement 13 candidats. Guterres a pris ses fonctions le 1er janvier 2017.

Cette année, sept personnes ont déposé des candidatures pour devenir secrétaire général sans le soutien d’aucun gouvernement, dont plus récemment l’ancienne présidente équatorienne Rosalia Arteaga.

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