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face au Delta, impératif de maintenir les gestes barrières

Il est impératif de maintenir les gestes barrières, comme le port du masque dans les lieux fréquentés, face à la résurgence épidémique causée par le variant Delta du coronavirus, a insisté vendredi le président du conseil scientifique, Jean-François Delfraissy.

Sur les perspectives à plus long terme, le Pr Delfraissy s’est montré très prudent, soulignant que « le retour à la normale c’est pas maintenant, c’est peut-être 2022, (ou) 2023 » seulement. « Nous gagnerons (contre le virus…) mais je pense qu’on va avoir probablement un nouveau variant et qu’on est entré dans quelque chose en longueur », a-t-il insisté sur BFMTV.

Dans un « contexte de contamination très large, il faut revenir aux mesures barrières simples », a déclaré le président de l’instance qui conseille le gouvernement, évoquant le lavage des mains ou le port du masque dans les lieux fréquentés ou clos.

Même « si vous être vacciné et que vous êtes dans une situation de foule, portez le masque », a-t-il souligné, estimant que « ce n’est pas un problème de loi, c’est un problème de bon sens ». « Je continue à porter le masque en région parisienne, en pleine campagne je ne vais pas le porter, » a-t-il donné comme exemple.

« Dans des zones du littoral où il y a énormément de monde, oui le port du masque m’apparaît raisonnable », a-t-il encore dit, interrogé sur les mesures de restrictions prises dans certaines zones particulièrement touchées par cette « quatrième vague ».

Il a également estimé qu’il était « dangereux » en termes épidémiques de fréquenter les boîtes de nuit, rouvertes avec pass sanitaire, assurant qu’elles avaient dans plusieurs pays, notamment aux Pays-Bas, été à l’origine de pic de contaminations.

En adoptant toutes ces « précautions simples », il devrait être possible de « gagner probablement 20% en termes d’hospitalisations », a-t-il estimé.

Il s’est « réjoui, au nom du conseil scientifique, » de l’adoption dans la nuit du nouveau projet de loi anti-Covid avec à la clef l’extension controversée du pass sanitaire et l’obligation vaccinale pour les soignants.

L’adoption de telles mesures, « c’est urgent, c’est le moment de le faire, c’est là où ça va se jouer pour éviter le retentissement hospitalier (de la quatrième vague) fin août ».

Il a toutefois relevé que « les modalités pratiques doivent s’adapter, il faut beaucoup de nuances, il faut écouter les gens et adapter les situations ». Et si « le pass sanitaire aura très clairement une efficacité, elle ne sera pas de 100%, on sait qu’il y aura des trous », a-t-il reconnu.

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