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le suspect mis en examen pour assassinat

Le suspect du meurtre d’une septuagénaire découverte décapitée à Agde (Hérault) a été mis en examen samedi pour assassinat et placé en détention provisoire, a annoncé le procureur de Béziers lors d’une conférence de presse.

L’autopsie de la victime, a révélé le procureur, « confirme que la mort est due à la décapitation ».

L’homme âgé de 51 ans, un ancien boxeur un temps candidat Front national dans le Nord, était l’ancien mari de la femme de ménage de cette septuagénaire.

En 2020, « la victime avait renvoyé cette femme de ménage, soupçonnant son mari, le gardé à vue, de lui avoir dérobé de l’argent alors qu’il effectuait chez elle des petits travaux », avait précisé le procureur de Béziers, Raphaël Balland, vendredi.

Ce sont les « nombreuses images de vidéosurveillance » qui ont notamment confondu le suspect, ainsi que « de nombreuses traces ADN mélangées de la victime et du suspect ».

Mais l’homme n’a cessé, en garde à vue, de « dire qu’il ne se souvient de rien et qu’il souffre depuis des années de troubles neurologiques causés par la boxe », a indiqué M. Balland à la presse samedi.

Le procureur a confié au juge d’instruction le soin « de faire réaliser toutes les expertises médicales nécessaires concernant la réalité et les conséquences des troubles neurologiques et de mémoire invoqués ».

« Il affirme ne se souvenir de rien et ceci est confirmé par son épouse, a indiqué encore le procureur de Béziers. Le jour des faits, le matin, il s’était rendu chez son psychiatre comme il avait l’habitude de le faire. »

Dans sa maison, les enquêteurs ont découvert des murs recouverts de papiers repositionnables. Son épouse a précisé « qu’il lui fallait tout ça pour qu’il sache ce qu’il avait à faire tout au long de sa journée ». Selon le procureur, le couple était séparé depuis 18 mois « mais elle s’en occupait au quotidien pour être certain que tout allait bien ».

Les pompiers ont découvert la retraitée décapitée à son domicile d’Adge vers 22H00 mercredi. Cinquante policiers ont été mobilisés sur cette seule affaire durant trois jours. Moins de 24 heures après, ils avaient interpellé le suspect.

« Il fallait aller très vite, a insisté le procureur Balland, car des renseignements essentiels à l’enquête avaient été révélés dans les médias et auraient pu mettre en danger le résultat des recherches. »

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