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les promesses olympiques des Bleus  

Clara Copponi, Marie Le Net, Sébastien Vigier: autant de promesses dans les épreuves olympiques pour la France qui a récolté une médaille d’argent dans l’américaine dames, samedi à Roubaix, lors de la quatrième journée des Mondiaux sur piste.

Si la paire Copponi/Le Net a assuré l’argent, la cinquième médaille depuis le début des compétitions, Vigier en est encore au stade des espérances. Mais le sprinteur français numéro un est entré dans le dernier carré de la vitesse individuelle, l’épreuve-phare, pour la deuxième fois de sa carrière après sa troisième place de 2018.

« C’est de bon augure », a souri l’Essonnien (24 ans), vainqueur avec autorité du Polonais Mateusz Rudyk dans son quart de finale.

Quatrième temps des qualifications samedi matin, Vigier affrontera en demi-finale, dimanche, le favori, le Néerlandais Harrie Lavreysen, la référence du sprint invaincu depuis 2019 tant aux Mondiaux qu’aux JO.

« Il n’a pas de point faible, il accélère fort et il tient longtemps. Là où je peux aller le matcher, c’est en allant au contact avec lui », a détaillé le Français, qui est apparu transformé en match par rapport à ces dernières saisons.

« Je me sens super bien, je kiffe ce que je fais, je vais sur la ligne de départ sans aucun stress », a expliqué Vigier qui a renvoyé la pression sur Lavreysen: « c’est lui qui doit l’avoir ! »

Mais le Français (24 ans) sait pertinemment qu’il s’attaque à une forteresse. Lavreysen a dominé aisément l’autre représentant français, Rayan Helal, en quart de finale.

– L’optimisme de l’américaine –

Quant au deuxième Néerlandais, Jeffrey Hoogland, il a été sérieusement accroché par le géant russe Mikhaïl Iakovlev (1,99 m), un nouveau venu dans l’élite du sprint, mais il est parvenu à se qualifier pour les demi-finales, tout comme l’Allemand Stefan Bötticher.

Pour leur part, Clara Copponi et Marie Le Net ont réédité leur performance des Mondiaux 2020 quand elles avaient pris l’argent derrière la paire néerlandaise formée de Kirsten Wild et Amy Pieters, déjà titrée en 2019.

A Roubaix, les deux jeunes Françaises (21 ans) ont terminé de nouveau derrière leurs rivales beaucoup plus expérimentées (39 ans pour Wild). Mais elles sont parvenues à les pousser dans leurs retranchements puisque le dernier sprint a été décisif.

« On a beaucoup progressé, encore une deuxième place mais ça va sourire, on va y arriver ! », a réagi Copponi, la Provençale qui a surmonté sa déception des JO (5e) et a réussi à se relancer, tant sur la route (3e du Tour de Grande-Bretagne) que sur la piste.

« Il nous manque encore quelque chose mais on va travailler », a promis Le Net, la Bretonne qui, comme Copponi, porte sur la route les couleurs de l’équipe FDJ Nouvelle-Aquitaine.

Dans l’omnium, Donavan Grondin a perdu l’essentiel de ses chances en cédant un tour dans la tempo race et a pris la 7e place finale. Le Réunionnais, vainqueur du scratch jeudi, aura une nouvelle chance dimanche dans l’élimination tout comme, dans l’américaine, Benjamin Thomas associé à Morgan Kneisky qui fait ses adieux au plus haut niveau.

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