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Hand: Montpellier – PSG, le vrai clasico français ?

Et si le véritable classique français était à chercher sur les parquets de handball ? Le choc dimanche entre le Paris SG et Montpellier oppose les deux équipes majeures françaises lors d’une 7e journée de Starligue déjà déterminante.

D’un côté, des Parisiens quasiment invulnérables dans l’hexagone depuis leur rachat par le Qatar en 2012 – un seul titre de champion leur a échappé au profit de Dunkerque en 2014. De l’autre, des Montpelliérains à jamais les premiers champions d’Europe en 2003 et qui ont réédité l’exploit en 2018, au grand désespoir du PSG, toujours sans couronne continentale.

Des 24 dernières éditions du championnat, seules trois sont allées à un autre club que Paris ou le MHB (2001, 2007 et 2014). De quoi donner des airs de Liga de « futbol », dominée par le FC Barcelone et le Real Madrid, au championnat de France de handball.

Si l’équipe de la capitale survole la Starligue depuis le début de saison (six succès en six journées), Montpellier a multiplié les faux pas : match nul contre Saint-Raphaël, revers face à Nantes et Cesson-Rennes.

Les hommes de Patrice Canayer accusent déjà cinq longueurs de retard et deux de plus seraient sans doute rédhibitoires face aux Parisiens, qui n’ont jamais lâché plus de trois points dans une saison lors des trois derniers exercices.

« Le choc contre Montpellier est toujours un match particulier. En plus, ils ont besoin de points absolument, ils auront de grosses intentions », juge pour l’AFP Luka Karabatic, le pivot parisien formé à Montpellier.

– « très difficile » pour Paris –

Battu 30-27 par le champion d’Europe barcelonais jeudi, le PSG a entamé un « road trip » pour reprendre les mots de son capitaine. Un enchaînement de quatre matches à l’extérieur : à Barcelone puis Montpellier, donc, ensuite à Kielce (Pologne) et enfin Aix-en-Provence. Ils ne sont d’ailleurs pas rentrés à Paris depuis la Catalogne pour s’éviter de multiplier les déplacements.

Les Héraultais, en plus d’un jour de récupération supplémentaire, ont eux accumulé de la confiance avec leur succès face aux Bélarusses du Meshkov Brest (32-26) mercredi.

Avec trois victoires d’affilée dont une de prestige sur le parquet du Vardar Skopje, champion d’Europe 2019, la bande du champion olympique Valentin Porte, de retour de blessure depuis deux semaines, a trouvé son rythme.

Plusieurs jeunes formés à Montpellier multiplient les performances de haut niveau, le demi-centre Kyllian Villeminot et surtout l’arrière droit Julien Bos.

Ce qui n’étonne pas Luka Karabatic, lui-même produit de la formation locale. « On sait qu’il y a une très bonne qualité de formation à Montpellier. C’est dans la lignée de ce qu’ils ont l’habitude de faire. »

Julien Bos, 23 ans a empilé 11 buts (pour 14 tirs) contre Brest après déjà sept inscrits lors des victoires contre Kiel puis Skopje.

« On voit qu’ils ont répondu présent dans les grands rendez-vous de début de saison, relève Luka Karabatic. Ca doit nous conforter dans l’idée que dimanche, ce sera très difficile, ce sera un grand match pour eux et ils l’auront coché. »

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