L’assassinat d’un sénateur influent, mardi, au Cameroun, pays hôte de la CAN-2022, met en lumière le conflit qui s’enlise en zone anglophone et que le gouvernement tente de dissimuler. Le président Paul Biya présente le tournoi comme un symbole d’unité mais ses politiques gouvernementales exacerbent les divisions.
En pleine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) et contrairement aux dires des autorités, la sécurité peine à être assurée au Cameroun anglophone, en proie depuis 2017 à un conflit entre l’armée et les séparatistes, dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Plusieurs heures avant le premier match de la CAN disputé à Limbé, mardi soir, le sénateur Henry Kemende a quitté…
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