Les condamnations liées aux rodéos urbains ont augmenté de 1.400% depuis 2018 et pour la seule année 2021 il y a eu une hausse de près de 40% des condamnations, s’est félicitée la Chancellerie mardi.
« A ces incivilités du quotidien, nous répondons par une justice du quotidien. Les résultats sont au rendez-vous de nos espérances », a indiqué le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti à l’occasion d’un déplacement à Besançon pour faire le bilan de la loi du 3 août 2018 sur les rodéos urbains qui a créé un délit spécifique puni d’un an de prison et 15.000 euros d’amende contre ce phénomène « qui exaspère au quotidien des milliers de Français ».
En 2021, ce sont près de 1.400 condamnations qui ont été prononcées pour des faits de rodéos motorisés, a indiqué la Chancellerie contactée par l’AFP.
La loi permet aussi de saisir les engins, a mis en avant M. Dupond-Moretti.
Selon la Chancellerie il y a eu 127 dessaisissements au profit de l’Etat d’engins motorisés entre le 1er décembre 2020 et le 1er décembre 2021. A Besançon, le procureur de la République a signé deux conventions avec un lycée des métiers de l’automobile et un centre de formation pour apprentis qui prévoient d’attribuer à titre gratuit les véhicules saisis.
« On a dans nos locaux des tas de trésors issus de la délinquance que l’on peut utiliser de manière vertueuse », a commenté M. Dupond-Moretti. « On n’est pas dans le bla-bla, cela s’appelle la justice, et peut-être même, la justice de proximité », a-t-il ajouté.
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